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Répressions et réhabilitations en URSS des années 50 a Gorbatchev

Répressions et réhabilitations en URSS des années 50 a Gorbatchev

Beaucoup a été écrit et dit sur ce sujet, néanmoins, nous avons pus constater que certains épisodes de cette histoire tragique de l' Union Soviétique sont passées inaperçues, c'est pourquoi il convient de revoir, corriger, et apporter des précisions.

Premier point a revoir, la « déstalinisation » est liée a l'année 1956 avec la « dékrouchtchévisation ». cette affirmation n'est que en partie exacte. Si en effet en 1956 commence la réhabilitation de nombre de personnes envoyées dans les camps de travail sous Staline, les premières réhabilitations commencent .. sous Staline lui-même: Citons par exemple Nikolaï Erdman, dramaturge et scénariste, envoyé en prison en 1933, puis libéré et qui reçoit le prix Staline en 1944.

La période stalinienne se caractérise en réalité par un mouvement ambivalent,  fait de répressions, d'arrêt de ses répressions, puis dans un nombre très limité de cas de réhabilitations.

deuxième nuance a faire, on peu dater les débuts de la déstalinisation peuvent être datés de 1953, et ce par deux actes symboliques: la première est la reconnaissance ouverte de l' innocence des médecins accusés dans le complot des blouses blanches; deuxièmement, c'est l' arrêt définitif, avec Staline, des méthodes de terreur massive vis-a-vis de la population.

Deuxièmement c'est un document, peu connu, daté de 1954 du comité central du PCUS,qui donne ordre de réexaminer un certain nombre d'affaires, de personnes accusées de crimes contre révolutionnaires. Dans ce but sont créées des commissions, aussi bien au niveau national que local, comprenant des représentants du KGB, du MVD, de la Procurature ou de la Procurature Générale. Ses commissions étaient chargées de réexaminer les cas des personnes condamnées par les collégiums du GPU et ses successeurs, ainsi que le collégium militaire de la Haute cour d' URSS, et les tribunaux militaires, ainsi que les personnes déportées conformément au décret du présidium du Haut conseil ' URSS du 21.02.1948.

Sur la période mai 1954- avril 1956, la commission réexamina 337183 personnes emprisonnées. Parmi elles, pour 153502 personnes, l' affaire fut classée sur la base du décret du 27.03.1953 «  De l' amnistie », ou bien la fin de leur déportation, la baisse de leur peine etc.. Seules 14338 personnes sont réhabilitées. Pour 183681 personnes, la sanction est laissée telle quelle (54,5% par conséquent)

Les réhabilitations prennent effectivement de l' ampleur a partir de 1956 avec le discours secret de Khrouchtchev.

Concernant les réhabilitations, un des principaux auteurs est, ironie de l'histoire, un officier du KGB, le général Borisoglebsky, qui dirigera ensuite la direction du personnel du KGB. Borisoglebsky trie les priorités: En premier réexaminer les dossiers des personnes qui sont encore enfermées dans les camps (les Lagérii, attention! GOULAG comme on les appelle parfois est une erreur, GOULAG désignant la « Direction principale des camps »); ensuite, les personnes qui ont été libérées mais qui ont été déchues de certains droits. Au sein du KGB sont également créés des groupes de travail chargés de réexaminer les cas des personnes concernées.

Toutefois, quelques nuances sont a faire:
Primo, le discours de Khrouchtchev n'était pas destiné a l' Ouest, mais uniquement aux membres du Parti, mais qui suite a une fuite d'information en provenance de Pologne, se retrouvera entre les mains des services secrets occidentaux puis en une du New York Times! Ce qui montre que le but de Khrouchtchev était de « laver le linge sale en famille », sans avoir a l' étaler sur la place publique.

Secondo, toutes les victimes des répressions ne sont pas réhabilités, certains ne le seront que bien tardivement. Notons que la destalinisation de 1953 a 1961 ne touchera que 1/5 des victimes de répressions:Selon Alexandre Karbaïnov,directeur du centre de relations publiques du KGB de 1990 a 1992: Des années 30 jusqu'à La mort de Staline (c'est a dire 1953) les répressions ont touchées 3778234 personnes, parmi elles, 786098 furent fusillées; Notons que ses répressions ont touchées soit des personnes innocentes, mais accusées, dans le climat de paranoïa ambiante, soit d'être des « trotskistes », « espions fascistes allemands » etc... soit sans doute des personnes réellement coupables d' infractions, malheureusement l'article n'est pas assez précis la dessus, ne les distinguant pas. Seul chiffre disponible a ce sujet, 11000 personnes environ ne sont pas réhabilitées pour avoir soit participé aux répressions, soit avoir collaborés avec les nazis.
Toujours est il que sur ses personnes réprimées, seuls 737000 environ sont réhabilités sur la période 1953-1961. Les réhabilitations paraissent avoir été freinées sous Brejnev, en tout cas on n' en retrouve aucune allusion dans les rapports du directeur du KGB Youri Andropov a sa hiérarchie. Mais elles ont reprises beaucoup de constance sous Mikhaïl Gorbatchev, puisque selon Karbaïnov toujours, sur la période 1988-1989 pas moins de 844000 personnes approximativement sont réhabilitées. Chiffre conséquent, dû selon Karbaïnov a la création au sein des services territoriaux du KGB d' équipes chargées de réexaminer les dossiers.

D'autres personnes ne seront jamais réhabilitées car auteurs de certaines infractions. Ce sera par exemple le cas de certains hauts responsables de la Sécurité d' État. Par exemple le commissaire du peuple Mikhaîl Frinovski, fusillé en 1940, et ancien haut responsable de la Sécurité d' État en Azerbaïdjan.

Notons aussi le déni de droits pour certaines minorités considérées comme « traîtres » par Staline, qui malgré la « déstalinisation », ne sont pas pleinement rétablies dans leurs droit, par exemple les tatars de Crimée.

S'est aussi posée la question de la responsabilité des personnes qui « fabriquaient » des affaires. Ironie de l'histoire, on relève les premiers cas... dès 1939. En effet, dès l'arrivée de Beria a la tête du NKVD sont licenciés du NKVD pour contre révolution, ou  pour infractions dans le cadre des fonctions 23% des cadres,ajouté a une série d' actes juridiques, par exemple «  O nédostatkakh v slédstvénoï rabotié organov NKVD ». (« Sur les insuffisances dans le travail d' enquête du NKVD »). Il n'est pas certain, comme l' a montré par exemple le « complot des blouses blanches » (Médecins accusés d'avoir prévus des assassinats de hautes personnalités soviétiques, qui seront innocentées a la mort de Staline) que ses instructions aient été respectées.
Toutefois, une nouvelle fois, c'est la période Khrouchtchevienne qui va donner une certaine impulsion. Certaine car limitée! Comme le constate dans une remarquable étude relative aux réhabilitations a partir de 1954 O.V.Lavinskaya, les procureurs et les organes du parti refusèrent de sanctionner, le plus souvent, les auteurs d' infractions qui étaient toujours vivants. On relève néanmoins quelques exceptions: Par décision du comité du parti régional du 11.10.1955 est renvoyé l' adjoint du directeur de la Direction du KGB de la région Amour D.F Tikhonov.

Alors, combien de personnes ont été jugées pour avoir fabriqués de fausses affaires? Alexandre Karbaïnov donne, la aussi, quelques chiffres: Il évoque, pour les années 50 (sans être malheureusement plus précis), 1324 officiers du NKVD (Qui comprend non seulement la police et la Sécurité d' État, mais aussi les pompiers et la Direction principale des camps) et du MGB condamnés, 2370 anciens membres de la Sécurité d' État soit licenciés, soit privés de décorations ou de retraite, exclus du parti, punis administrativement ou dans le cadre du Parti. 68 personnes se sont vues retirer le galon de général, parmi les dirigeants de la Sécurité d' État.  

Ces réhabilitations paraissent néanmoins avoir jouées un rôle positif sur le système juridique soviétique, puisque désormais les méthodes de répression massives sont exclues. Ancien officier du KGB, Igor Préline raconta lors d'une conférence organisée a la mi-2008 par le CF2R (Centre français de recherche sur le renseignement) que la première chose que on lui enseignait a l' école du KGB était « plus jamais ça », ne plus utiliser cette méthode sanglante. A partir de la, étonnamment, malgré le côté répressif, le KGB sera beaucoup plus légaliste, recherchant plus la preuve concrète de  l'infraction, dans ses missions d' enquête, que auparavant. Un exemple peut être donné avec l' enquête sur Oleg Penkovsky, officier du renseignement militaire soupçonné de travailler pour les services secrets occidentaux, et qui sera longuement surveillé pour obtenir les preuves irréfutables de sa trahison; ou avec la longue surveillance des dissidents  Siniavsky et Daniels pour démontrer que ils furent les auteurs de « samizdat » publiés a l' Ouest.

Mais malgré cette déstalinisation, nous sommes loin alors d'une liberté totale, le processus de lutte contre les opposants politiques continue .

Directeur du KGB de 1967 a 1982, Youri Andropov le reconnaît lui-même a mots couverts dans sa note du 29.12.1975 n°3213-A a l'intention du comité central du PCUS: « En 1958, justement durant la période que certains a l' Ouest qualifient de « libéralisation », se référant a la déclaration du 27.01.1959 de Khrouchtchev sur 'l'absence de condamnations pour des infractions politiques ', 1416 personnes sont condamnées sur la base de l'article 70 du Code pénal de la RSFSR (Agitation anti soviétique et propagande) »

Autre donnée peu connue, la réunion du Comité central du PCUS du 19.07.1962 (Donc quand Khrouchtchev était a la tête du PCUS) examine la question de « l ' intensification de la lutte avec les éléments anti soviétiques hostiles », lequel donne lieu a trois documents: résolution du conseil des ministres d' URSS élargissant la liste des endroits interdits pour les personnes «  aux activités anti soviétiques hostiles », «et  les personnes exilées ou accomplissant leur peine », Ordre du KGB n° 00175 « sur l' intensification de la lutte des organes de la sécurité de l' État envers les éléments démontrant leur hostilité »; ordre du procureur général d' URSS « Sur l' intensification du contrôle du procureur sur les enquêtes relatifs aux affaires de crimes d' État et leur examen dans les tribunaux ».

Nommé en 1967 a la tête du KGB, Youri Andropov insiste clairement sur la nécessité de ne plus utiliser des méthodes répressives. Mais il entend ainsi les répressions de masse de l' époque stalinienne, en général, pour les dissidents ou futurs dissidents en particulier. La méthode change : on arrête les répressions de masse, on cible désormais les personnes une a une.

A partir de Andropov le but fixé au KGB ne sera plus de chercher a tout prix a arrêter les auteurs de « propagande anti soviétique », mais de « prévenir ». Cette technique, appelée « profilaktika », sera mise en oeuvre par directives dès 1970. Le principe est simple: les personnes auteurs d'actes anti soviétiques ou en passe de l'être sont convoquées au service local du KGB ou un officier discute avec elles, déclarant que le KGB est au courant de leurs actes et leur demande de cesser. La personne doit s' engager par écrit a ne plus recommencer. Un exemple est donné par la note n°360-A du directeur du KGB Youri Andropov au Comité central du PCUS « sur la discussion profilactique et préventive avec P.G. Grigorenko »: Lors de la discussion il fut indiqué a Grigorenko que son activité porte atteinte aux intérêts étatiques et que si il continue seront prises des mesures par les organes du KGB ».

Les documents declassifiés du KGB montrent en tout cas,du point de vue pénal, le développement de cette méthode:
La note n°3213A du 29.12.1975 du directeur du KGB Youri Andropov au Comité central du Parti communiste d' Union Soviétique évoque 63108 personnes qui sont passées par la « profilaktika » de 1971 a 1974. Un chiffre conséquent, qui peut s' expliquer par la largesse de son implication: la « profilaktika » concerne aussi bien des personnes critiquant le régime de Brejnev (par exemple le général Grigorenko) que celles qui auraient eues a un moment ou a un autre une attitude « antisoviétique », ce qui peut inclure les personnes lisant des revues, livres, tracts considérés comme antisoviétiques  ou critiquant le régime.

A partir de la, quid de la répression pure?
Une note du 31.10.1975 n°2743-A du directeur du KGB Youri Andropov a l'intention du Comité central du PCUS évoque les chiffres respectifs de 1601 personnes condamnées pour « propagande et agitation anti soviétique » de 1959 a 1962, contre respectivement 502 de 1963 a 1966, 381 de 1967 a 1970 et 348 de 1971 a 1974. Les personnes coupables d'activités nationalistes qui ont été condamnées ne sont pas indiquées dans ses statistiques, mais on peut supposer que elles sont comprises dans la catégorie « propagande et agitation anti soviétique » , ainsi que dans la catégorie « Personnes condamnées pour d'autres infractions » (Chiffres respectifs de 1003 personnes de 1959 a 1962, 1011 de 1963 a 1966, 328 de 1967 a 1970 et 258 de 1971 a 1974)

Une autre note, n°3213-A du 29.12.1975, du directeur du KGB Youri Andropov au Comité central, est tout aussi intéressante: Sur la période 1958-1966  pour « propagande anti soviétique » sont condamnées 3448 personnes. En septembre 1966 entre en vigueur l' article 190 du code pénal de la RSFSR (Diffusion de fausses informations nuisant a l'ordre constitutionnel soviétique). Sur la période 1967-1975, sur la base des articles 70 et 190 du code pénal de la RSFSR sont condamnées 1583 personnes. Autre information intéressante venant tout droit de la note n°3213-A, sont détenues 261 personnes, a la date du 20.12.1975, dans les camps, pour « agitation et propagande anti soviétique », ce qui est beaucoup moins que on ne pouvait le penser, et permet de tirer deux conclusions: Les personnes arrêtées étaient aussi envoyées en hôpital psychiatrique ou en prison, quand elles étaient condamnées, ensuite les personnes emprisonnées dans les camps de travail étaient sans aucun doute, en grande majorité, des auteurs d' infractions de droit commun.

La « profilaktika » est donc la règle et l' enfermement, ou l' internement, plus des exceptions. La note du 09.02.1984 sur les recherches de personnes auteurs de lettres anonymes anti soviétiques pour l' année 1983 en donne un exemple concret: Sur les 1223 auteurs de telles lettres identifiées, 650 sont passés par la « profilaktika », 275 « sont en cours de vérification » (sans doute sous surveillance et enquête), 101 font l' objet d'une enquête, et (parmi ses 101, 48 sur la base des articles 70 et 190 du code pénal de RSFSR), 197 sont envoyées en hôpital psychiatrique.

 

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Les chefs de la Cinquième direction du KGB, devenue en 1989 le Directoire "Z" (Protection de la Constitution): Philip Bobkov, chef adjoint de 1967 a 1969 puis chef de la 5ème Direction de 1969 a 1982; I.Abramov, a la tête de la Cinquième Direction a partir de 1982); Valery.Vorotnikov (1989-1991); E.Ivanov (Janvier 1991-septembre 1991)

Notons aussi que la lutte contre l' opposition ne fait pas partie des priorités principales du KGB: Si elle est loin d'être délaissée, cette tâche relève du 5ème Directoire du KGB d'URSS (créé en 1967). Mais d'une part c'est un des plus petits services au sein du KGB (237 officiers au quartier général lors de sa création) lors de sa formation, d'autre part il n' aura jamais le statut de « Direction principale », statut accordé aux services d'une très grande importance comme le renseignement extérieur,le contre- espionnage, ou les gardes- frontières.
Ce constat est très visible en examinant les rapports annuels du KGB d' URSS, par exemple le rapport du 15.03.1983 relatif a l' activité du KGB pour l' année 1982 évoque en premier lieu des tâches comme le renseignement extérieur, y compris politique et scientifique, le contre-espionnage, le contre-espionnage militaire, avant d'en arriver a la 5ème page seulement a la lutte contre les groupes nationalistes et aux activités antisoviétiques, notant au passage que 40 groupes nationalistes ont été découverts sur l'année 1982, entre autres en Ukraine, en Arménie, en Estonie et en Lituanie.

Que peut-on en tirer comme conclusions? Le KGB a en effet lutté contre des personnes qui s'apprêtaient a commettre des infractions de personnes s'apprêtant a attenter a la vie humaine ( Détournements d'avions, lettres anonymes menacant de mort tel ou tel dirigeant). Quelques cas concrets l'ont démontrés: explosion en 1974 près du tombeau de Lénine, trois attentats a la bombe en plein Moscou le 08.01.1977 faisant 7 morts et 35 blessés; tentatives d'une personne vers 1967 de se faire exploser en plein au Comité central du PCUS; deux bombes désamorcées dans le métro de Moscou en 1989..) mais de tels actes ont plus été l' exception que la règle. Le KGB était aussi le « bras armé du Parti », le but était par conséquent d'assurer le monopole du Parti a tout prix. Le KGB diffère-il de ses prédecesseurs? Oui et non. Non car son rôle n'a pas changé, oui car la finesse était plus de mise. Les officiers de la Cinquième Direction n'étaient pas des incultes loin de la, et dès l' ère Chelepine (Donc fin des années 50 et début des années 60) un gros effort a été entrepris pour faire entrer au KGB des personnes dotées de diplômes, de têtes "bien faites" et pas forcément "bien pleines". Néanmoins, le rôle du KGB l'a poussé a violer certaines normes comme la Constitution, ou les accords de Helsinki de 1975, lesquels garantissaient pourtant la liberté d' expression. 
Toutes les personnes aussi bien arrêtées et emprisonnées ou soumises a la « profilaktika » étaient loin d'être de fervents anti communistes ou anti soviétiques; a partir de la, la « lutte contre les dissidents » paraissait aussi comme un moyen d' empêcher la « déviance idéologique » des personnes ciblées. En un sens, cet arsenal de mesures montre bien une chose: il suffisait que la pression sur la population se relâche pour que le système ait un risque de s' effondrer, non pas dans le sens d'une guerre civile, quoique cette hypothèse ne peut complètement être exclue (tensions des minorités) mais aussi avec l' émergence d'une opposition viable au monopole du PCUS.

Commentaires

  • Je ne connaissait pas cette facette du l'histoire soviétique. Merci pour vos efforts concernant cette article.

  • Tout à fait autre chose; lu à l'instant que la CIA utilise le viagra comme récompense :) :

    http://fr.news.yahoo.com/63/20081227/tod-la-cia-rcompense-ses-informateurs-av-366b5ef.html

  • j'essaye de me renseigner ou a eu lieu la conférence, mais la personne qui m'a transmis les infos est pour l'instant injoignable..je viens de lire l' article sur la CIA, je n'en reviens toujours pas

  • http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2008/12/25/AR2008122500931.html?hpid=topnews

    l' article original!

  • Cela conforte l'idée que les hommes ne pensent ''qu'a ca'' :) Le sexe est bien l'un des moteurs de la motivation humaine et à une importance certaine sur le cours de l'Histoire.

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