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Secteur géographique: Amérique Latine

  • Les officiers du renseignement dans les structures internationales

    Un constat peut être fait: Depuis les années 90 au minimum, les Etats prennent l' habitude d' envoyer, de détacher, des officiers des services de renseignement pour les mettre à la disposition de structures internationales, comme l' ONU ou l' Union Européenne.

    Nous ne parlons pas ici d' officiers agissant sous la couverture de leur représentation auprès d'une organisation internationale pour faire de l' espionnage, mais de professionnels du renseignement, détachés par leur pays, sciemment, pour aider les structures internationales par le biais de leur expérience. Les exemples sont nombreux: Par exemple quand l' ONU décide de créer un Groupe d' experts chargé d' appuyer le Conseil de sécurité dans la lutte contre Al-Qaïda, c'est à Richard Barrett (voir plus bas) qu'il revient de le présider. Quand, selon l' ancien officier du SVR Sergey Tretiakov, l' ONU créé son propre centre de situation, c'est un officier du SVR qui est détaché. Enfin, le "Centre de situation conjoint de l' Union Européenne" ,est chargé "d' assurer un suivi
    permanent de l'actualité et de produire des évaluations de moyen terme sur des questions géographiques ou thématiques intéressant l'Union européenne, au profit du Secrétaire général/Haut représentant et des instances du Conseil, notamment du Comité politique et de sécurité. Doté d'une cellule de renseignement, il fournit également des analyses sur le contexte dans lequel se développent les opérations de gestion de crise de l'Union européenne"
    (Guide de la politique européenne de sécurité et de défense [PESD] de 2006). Cette structure accueillait, en 2003, un officier de la DGSE, le service de renseignement français, Monsieur M.., civil toujours en exercice aujourd'hui. Beaucoup plus récemment, c'est un lieutenant-colonel de la DGSE (Voir plus bas), précédemment chef de poste en Afrique et en Amérique du Nord, qui dirigea l' analyse au sein du centre de situation conjoint de l' UE.

    Cette "intégration" d' officiers des services secrets au sein même d' organes internationaux répond à une double logique: La participation accrue de l' intervention des organisations internationales dans les conflits internationaux; la nécessité de personnel expérimenté pour les fonctions d' analyse, de collecte d' information, de veille etc....

    Ce qui ne signifie pas que toutes les personnes membres de ses structures soient membres d'un service de renseignement. Par exemple, Stanislav Frolov, détaché par les autorités russes dans le comité auprès de l' ONU chargé de la lutte contre Al-Qaïda (Paragraphe 7 de la Résolution 1526 du Conseil de sécurité de l' ONU) , a une expérience plus "policière" que d' espionnage: Il a été précédemment détaché par le Ministère de l' Intérieur russe pour participer à des opérations de l' ONU dans les Balkans.

    Alors, quels critères utilisés? Ici, nous sommes en plein empirisme. Selon un communiqué de l' ONU, le groupe d' experts chargé de l' appui analytique et de la surveillance des sanctions dans le cadre de la résolution 1267 de 1999, pour le Conseil de sécurité, contre Al-Qaïda et les Talibans indique par exemple que les experts choisis sont plus globalement spécialisés "dans des domaines tels que la lutte contre le terrorisme et les législations en la matière, le financement du terrorisme et les opérations financières internationales, les systèmes de virement de remplacement, les activités caritatives et l' utilisation de messagers, le contrôle des frontières, y compris la sécurité portuaire, les embargos sur les armes et les contrôles des exportations ainsi que le trafic de drogues". Aucune obligation n' est ici posée pour que les membres soient obligatoirement des membres des services de renseignement: Cela peut aussi être des diplomates, des policiers, des membres des services de sécurité. Sauf si l' organisation internationale le demande expressément aux Etats-membres: Ce sera le cas, au milieu des années 90, pour le centre de situation de l' ONU (Tretiakov, op.cité)

    Néanmoins, reste une inconnue dans cette équation: Les officiers du renseignement détachés auprès des instances internationales sont-ils chargés, ainsi, de les espionner, ou au contraire de leur apporter leur appui et leurs compétences?

     

     

    Biographie de Richard Martin Donne Barrett

     

    Né en 1949

    En poste en Turquie à partir de 1987

    Premier secrétaire à la délégation britannique auprès de l' ONU à New York de 1988 à 1992

    Ordre de l' Empire Britannique le 30.12.1992

    En poste à Amman à partir de 1997

    Chef de la Branche Antiterrorisme, Contrôllerate “Global Tasks”, Directorate of Production and Requirements du Secret Intelligence Service.

    Coordinateur à l' ONU de l' équipe d' appui au Conseil de sécurité chargée de Al-Qaïda et des Talibans, depuis 2004.

     

    M.X

     

    Grade de chevalier à la fin des années 80

    Lieutenant-colonel de la DGSE

    Chef de poste dans un pays d' Afrique dans les années 90

    Chef de poste dans un Pays d' Amérique du Nord au tout début des années 2000


  • Polémique: Richard Dwyer et la secte de Jim Jones.

    Il est temps de briser un mythe sur un des scandales les plus retentissants su siècle dernier. Tous les ingrédients étaient la: Une secte dirigée par un fou, l'apparition de la CIA, laquelle était sous les feux des commissions parlementaires américaines Pike et Church, sans oublier l'assassinat, rare dans les annales, d'un parlementaire américain, Leo Ryan, venu enquêter sur place, au Guyana. Apparition de la CIA? Tout a fait. Parmi les personnes qui accompagnèrent le parlementaire Léo Ryan dans sa visite du camp de la secte de Jim Jones, se trouvait un dénommé Richard Dwyer. 

    De gauche a droite: Jim Jones, Charles Garry et Richard Dwyer

    Or selon le site "Seize the night" (Je cite ce site mais il y en a d'autres): "Dwyer was an agent of the CIA. Richard Dwyer was a CIA agent For his part, Dwyer neither confirms nor denies that he was a CIA agent, but he was identified in the 1968 edition of Who's Who inthe CIA. A month after the massacre the San Mateo Times, a Bay Areanewspaper (hometown paper of Leo Ryan), reported that "State Department officials acknowledge that a CIA agent was dispatched to Jonestown within minutes of the airstrip assault." Dwyer denied to the Times that he was there at the time. According to one report, Dwyer's next stop after Guyana was Grenada". Notons que ce site n'est pas le seul: Une très sérieuse dépêche de UPI du 04.08.1981 (reproduite en fin d'article) affirme elle aussi que Dwyer est un officier de la CIA tout comme deux autres personnes dont elle donne le nom.

    Reprenons les éléments. Selon l'auteur, Dwyer est un officier de la CIA car identifié comme tel par un ouvrage de Julius Mader, ouvrage sorti en Allemagne de l'Est (ca l'auteur oublie de le préciser) et intitulé "Who's who de la CIA". Un peu léger de se baser sur une seule source d'information non recoupée. Et si des membres du Département d'Etat ont reconnus que un officier de la CIA était présent, cela ne prouve pas automatiquement que il s'agissait de Dwyer. Surtout que aucune enquête sérieuse ni même la CIA n'ont jamais reconnus ont constatés que Dwyer était un officier du renseignement américain.

    Il devenait par conséquent nécéssaire de déclencher des recherches, collecter des informations, analyser, pour tirer la situation au clair, en démarrant par la technique la plus simple pour identifier un officier présumé de la CIA:Sa biographie. C'est le Washington Post du 31.08.1991 , assisté du site Namebase, qui permettent d'en savoir plus.

    Né vers 1933, Richard Alan Dwyer obtient un diplôme d'administration publique a l'université de Princeton, a l'école des affaires publiques et internationales, avant d'entrer au Département d'Etat en 1957. Dans le cadre de sa carrière, il a servi en Syrie, de 1960 a 1963, en Egypte de 1963 a 1966, en Bulgarie de 1970 a 1972 , au Tchad de 1976 a 1977 et était en poste en Guyana en 1978. Notons que selon le Washington Post (ce détail a de l'importance) , aux deux derniers postes a l'étranger, il était chargé d'affaires et chef de mission adjoint. Ensuite, il est consul général en Martinique. Il quitte le service actif en 1984 et décède le 29.08.1991.

    Maintenant utilisons la méthode du "spotting" des opérateurs de la CIA pour vérifier si Dwyer correspond aux critères du chef de station, ou du moins d'un "opérateur" de la CIA. Est ce que Dwyer a utilisé une couverture d'un officier de la CIA? Réponse négative. Malgré nombre de recherches, je n'ai jamais vu un officier de la CIA utiliser la couverture de chargé d'affaires. Les "couvertures" des officiers traitants de la CIA sont données par le Département d'Etat, le Ministère des affaires étrangères US, les officiers de la CIA ne peuvent se les attribuer. Or jamais un officier de la CIA n'a occupé cette couverture de chargé d'affaires.Sa biographie ressemble beaucoup plus a celle d'un classique diplomate, loin du fantasme des "espions de la CIA a chaque coin de rue". Ajoutons-y que la couverture d'un officier de la CIA dans une ambassade permet de montrer son imoortance hiérarchique. Un officier de la CIA qui est officiellement conseiller d'ambassade (ou parfois 1er secrétaire d'ambassade) est sans aucun doute le chef de poste. L'officier CIA clairement identifié dans un pays qui a la couverture de 1er secrétaire, par exemple, est son adjoint, et ainsi de suite. Si Dwyer était "chargé d'affaire" et "chef de mission adjoint" (poste diplomatiquement plus élevé que conseiller) il devrait être le chef du poste de la CIA a Jonestown. Or et d'une je n'ai jamais vu aucun officier de la CIA occuper une telle couverture, et de deux, le chef de poste de la CIA a Jonestown a l'époque était clairement identifié: Il se nomme James Adkins. Cet officier de la CIA a la carrière bien remplie terminera sa carrière avec le scandale de l'Irangate sur le dos..


    Copyright 1991 The Washington Post The Washington Post August 31, 1991, Saturday, Final Edition SECTION: METRO; PAGE B4 LENGTH: 337 words HEADLINE: Foreign Service Officer Richard A. Dwyer Dies SERIES: Occasional BODY:    Richard Alan Dwyer, 58, a retired Foreign Service officer who received the State Department's Award for Valor for his actions in Guyana during the 1978 Jonestown massacre, died Aug. 29 at Sibley Memorial Hospital of complications after gall bladder surgery.    Mr. Dwyer joined the Foreign Service in Washington in 1957, and he retired in 1984. In retirement, he had been an investment adviser. At his death, he was director of the Metropolitan Washington Council of the National Association of Investors Corporation and led its computer group.    A resident of Washington, he was born in Evanston, Ill., and graduated from Dartmouth College. He received a master's degree in public administration from Princeton University's Woodrow Wilson School of Public and International Affairs.    His Foreign Service career included posts in Syria, Egypt and Bulgaria. He had been deputy chief of mission and charge d'affairs at U.S. embassies in Chad and Guyana. His last post before retiring was consul general for the French Caribbean in Martinique.    His Award for Valor was for action taken in November 1978, when members of the cult settlement at Jonestown in Guyana attacked a group led by Rep. Leo Ryan (D-Calif.) at the Port Kaiturna airstrip, which was the supply point for the settlement.    Ryan, who was investigating reports that some of his constituents were being coerced to remain in the settlement, was killed in the attack, as were three television journalists. Mr. Dwyer, who had been Ryan's embassy escort, was wounded, but nevertheless led the survivors into the nearby jungle, where they hid from further attack. They were rescued the next day, the same day the mass suicide that killed more than 900 members of the cult settlement was discovered.    Mr. Dwyer was a member of DACOR (Diplomatic and Consular Officers Retired) and St. Thomas Apostle Catholic Church in Washington.    Survivors include his wife of 33 years, Sara Height Dwyer, and two children, Elizabeth and Timothy Dwyer, all of Washington.

    Copyright 1981 U.P.I. United Press International August 4, 1981, Tuesday, AM cycle SECTION: Domestic News LENGTH: 420 words HEADLINE: Layton's lawyers ask for CIA documents BYLINE: By SPENCER SHERMAN DATELINE: SAN FRANCISCO BODY:     The question of CIA involvement in the 1978 Peoples Temple mass murder-suicide surfaced in the conspiracy trial of Larry Layton Tuesday when defense attorneys argued for access to secret intelligence files.    U.S. District Judge Robert F. Peckham interrupted jury selection to hear arguments from defense attorney Tony Tamburello and CIA Attorney Page Moffet on releasing intelligence files concerning the shooting of Congressman Leo Ryan.    Tamburello said he should be allowed access to CIA files on the tragedy because ''we feel that the CIA's role was active in preventing any intervention by government authorities'' to halt the shooting and the deaths of 914 temple members.    Tamburello asked the intelligence agency to reveal whether U.S. Ambassador to Guyana John Burke and aides Richard McCoy, Daniel Weber and Richard Dwyer were CIA operatives in Guyana.    Tamburello charged the government with ignoring reports that Peoples Temple leader Jim Jones was running a ''concentration camp'' in the jungle because of the CIA's role in propping up the government of Forbes Burnham.    The cult headquarters was strategically located near the disputed border of Guyana and Venezuela and, Tamburello charged, the Peoples Temple Agricultural Compound was used as a buffer zone between the Guyanese and Venezualians.    Moffet, speaking on a conference line from Washington D.C., said he was not sure ''how any CIA involvement would relate to the guilt or innocence of Larry Layton.''    Tamburello seemed to argue the CIA's failure to warn of an impending tragedy made them a party to it through the legal theory of contributory negligence which places liability on someone who negligently causes a crime.    ''I believe the CIA is directly responsible for creating the Jonestown situation by allowing Mr. Jones, through the government of Guyana, from acting the way he did,'' Tamburello said.    Layton is charged with conspiring to murder Rep. Ryan, D-Calif., and U.S. Chief of Missions Dwyer at the Port Kaituma airstrip. Three journalists and a temple defector also were killed in the attack.    Layton can be charged with conspiring in the attempt on Dwyer's life because a diplomat is an internationally protected person, allowing the government to prosecute for a crime which occurs outside the United States.    ''If Richard Dwyer was with the CIA it might very well effect whether he is an internationally protected person,'' Tamburello said.    Peckham said he would consider the question and issue an opinion later.

  • Heureusement que le ridicule ne tue pas.....

    Dans la catégorie "Je vois des officiers de la CIA partout y compris la ou ils ne sont pas", palme d'or (Soyons fous) a la radio nicaraguayenne ,avec cet article remonté des archives en date de 1988. 

     

     United Press International

    April 13, 1988, Wednesday, AM cycle

    BYLINE: By DAVID KIRBY

    SECTION: International

    LENGTH: 469 words

    DATELINE: MANAGUA, Nicaragua

     Richard Melton, the new U.S. Ambassador to Nicaragua, arrived Tuesday in Managua to take up his post at a ''decisive moment'' in relations between the two countries.
    Hours before Melton's arrival, the Nicaraguan state-run radio station accused the American envoy of being a CIA agent.
    Melton, 53, arrived at Augusto Cesar Sandino Airport on a flight from Costa Rica aboard a Panamanian airlines COPA passenger jet.
    ''This is a decisive moment in relations between the United States and Nicaragua,'' Melton said in Spanish at a news conference. ''Events in the near future will define not only the course of our bilateral relations but also the possibility of national reconciliation among all Nicaraguans.''
    No Nicaraguan officials were on hand to greet Melton. Security was provided by U.S. Embassy personnel.
    Melton, who had headed the State Department's office of Central American and Panamanian affairs since 1985, is the first U.S. ambassador sent to Nicaragua since last July, when Ambassador Harry Bergold finished a three-year term and returned to Washington.
    Melton's arrived in Nicaragua during delicate cease-fire negotiations between the Sandinista government and U.S.-backed Contra rebels. A high-level meeting of the two sides was tentatively scheduled to begin Friday in Managua.
    Radio Sandino, in its announcement of Melton's arrival, claimed he is a CIA operative.
    ''This man is obviously of the CIA,'' the official radio station said. ''He worked in Nicaragua under (former ruler) Anastasio Somoza and then went directly to the Dominican Republic, and we all know what happened there.''
    Melton decided to leave his three children back in the United States ''probably because he does not want them to be contaminated by communism,'' the broadcast said.
    The Somoza family's 43-year-old dictatorship in Nicaragua ended in 1979 with the ouster of President Anastasio Somoza-Debayle by the Sandinista National Liberation Front
    Melton served from 1963 to 1965 as an economic officer at the U.S. Embassy in Managua and was then sent to the Dominican Republic in the same capacity from 1965 to 1967.
    The United States, under the auspices of the Organization of American States, sent Marines to the Dominican Republic in 1965 to quell a rebellion led by a Dominican military officer suspected of being a communist. Honduras, Brazil and Nicaragua also sent troops.
    Melton has a long record of diplomatic service, which he began when he joined the State Department in 1961 after a three-year stint in the U.S. Army.
    His previous experience includes posts as vice consul in Recife, Brazil, 1967-69, first secretary at the U.S. Embassy in Lisbon, Portugal, 1975-78, first secretary at the U.S. Embassy in London, 1979-80, and deputy chief of mission in Montevideo, Uruguay, 1982-85.

     Si Richard Melton est un officier de la CIA ( Et non pas "agent", un terme désignant les informateurs et non les officiers traitants ,bande d'andouilles incultes boursouflées d'ingratitude aveugle) alors il aurait dû y faire tout ou partie de sa carrière, dans les postes décrits dans cet article.Et vu sa carrière donc il a été chef de station quand même. Or:

    Et d'une de 1975 a 1977 ( Quand il était en poste a Lisbonne) le chef de station de Lisbonne était David D.Whipple, et son homologue a Londres de 1979 a 1981 Richard Stolz

    Et de deux un officier de la CIA voire le chef de station ou son adjoint n'occupent jamais la couverture de chef de mission adjoint d'une ambassade ( Référence a son poste en Uruguay de 1982 a 1985) pour des raisons de répartitions des postes entre la CIA et le Département d'Etat, dans les ambassades.

    Et de trois je n'ai jamais vu un officier de la CIA devenir ambassadeur sans que cela fasse les joies du Washington Post ( Les carrières de fonctionnaires de la CIA James Lilley , Joseph DeTrani, Leslie Ireland , David Barry Kelly ou Donald Gregg ont été divulguées après qu'ils aient quittés la CIA pour travailler comme ambassadeurs, responsables au Conseil National de Sécurité US ou adjoints du directeur National du Renseignement)

    Non mais! 

     

  • Nestor D.Sanchez

    Autre officier de la CIA peu connu,hélas,du grand public,et qui est depuis de longues années a la retraite :Nestor Sanchez.

    medium_CIA_Nestor_Sanchez.JPG Nestor Sanchez.    Nestor D.Sanchez est né vers 1928-1929 a Magdalena, New Mexico.Descendant de conquistadors,il parle couramment espagnol et passe huit années en Amérique Latine,étudie a l'Institut Militaire de New Mexico ,obtient un master de géopolitique a l'université de Georgetown, avant d'entrer dans la CIA vers 1949.Après avoir servi au Maroc de 1955 a 1960,il se spécialise sur la zone Amérique Latine.IL fait ainsi partie de la "Task Force" chargée de superviser,en 1961,le débarquement des cubains anticastristes a la Baie des Cochons.L'opération se solde par un fiasco total pour les anticastristes.Peu après,en 1963,Sanchez se voit associé au traitement de AM/LASH,en fait le commandant Rolando Cubelas,un cubain recruté par la CIA (Et qui sera capturé par la police cubaine le 01.03.1966).La CIA persuade AM/LASH de tuer Castro,et c'est Sanchez qui se rend a Paris et fournit le stylo contenant le poison au cubain le 22.11.1963 .Le stylo a bille avait été truqué avec une aiguille hypodermique si fine que Castro n'aurait pas senti la piqûre;le poison utilisé était le Blackleaf-40 ,très puissant.Mais l'opération ne restera que au stade de projet,car le jour même,John Kennedy,Président des Etats-Unis,est abattu.....Sanchez,de son côté,a été ensuite en poste comme Chef de station au Vénézuela de 1965 a 1967,au Guatemala de 1967 a 1971,en Colombie de 1972 a 1974.

     

    medium_noriega.jpg

    Manuel Noriega,homme fort du Panama avec qui Sanchez entretenait d'excellents contacts.   Aurait été chef de station au Panama ,entre 1974 et 1979 (De quand a quand? Non déterminé pour l'instant) .Il est a noter que Sanchez avait d'excellentes relations avec le général Manuel Noriega,lequel dirigera de 1983 a 1989 le Panama,jusqu'a être renversé en 1989 par les troupes américaines..En effet,Noriega aurait en fait été recruté par la CIA en 1966 alors qu'il servait dans l'armée panaméenne. (Parmi ses recruteurs...Nestor Sanchez) .Il faut noter que Brent Scowcroft,conseiller pour la sécurité nationale de Bush Père,reconnaîtra publiquement en janvier 1990 que Noriega avait des contacts avec la CIA et qu'il a transmis des informations a Langley.Sanchez a été Chef de la Division Amérique Latine de la Direction des Opérations de la CIA de 1979 jusque 1981,puis il démissione de la CIA (Après 32 ans de CIA).Bien que anticommuniste,Sanchez n'est guère heureux de la politique menée par William Casey,le nouveau Directeur de la CIA,qui met le paquet sur les actions clandestines,surtout en direction de l'Amérique Latine.Mention spéciale pour Cuba et le Nicaragua.Il supervise la Zone Amérique Latine au Ministère de la Défense américaine,le Pentagone  (Deputy Assistant Secretary of Defense for Inter-American Affairs ) jusqu'au 31.01.1987,quand il quitte l'administration Reagan.Vers 1995,directeur de International Research 2000.

  • CIA Officers in Chili

    Début d'une note-très incomplète- sur les officiers de la CIA en poste au Chili.Elle sera complétée au fur et a mesure.Si vous avez des infos... (Note remise a jour les 12 juin 2006,29 octobre 2006,03 juin 2007,28 septembre 2007)

    Chefs de station de la CIA a Santiago

    Colonel William Campbell.Chef de station a Santiago au début des années 50,Chef de station a La Havane,Cuba,de 1954 a 1958.

    Rudolph Gomez Chef de station a Santiago jusque 1965.Ensuite chef de station a Lisbonne de 1969 a 1973 .Décédé en 1999.

     James Noland.Chef de station a Santiago de 1965 a 1967.Juste avant,chef de la station de Quito.Après Santiago,Noland a dirigé la station de Mexico.Puis chef de la section Brésil a la Division Hémisphère Ouest (Amérique Latine) a la Direction des Opérations de la CIA.


    Henry Hecksher 1967-fin 1970.Chef de station de la CIA a Santiago.Hecksher est né vers 1911 a Hambourg,Allemagne.Il y était juriste et juge avant d'émigrer aux Etats-Unis en 1938.Il rejoint l'armée américaine,est promu au grade de capitaine,prend part au débarquement en Normandie et est blessé a Anvers.Ensuite,affecté au renseignement militaire ou il interroge certains dirigeants nazis importants dont Julius Streicher.Ensuite il entre a l'OSS,Office au Stratégic Service.Ensuite,il entre a la CIA,qui a remplacée l'OSS.Hesksher a travaillé de 1949 a 1954 comme chef adjoint de la base de la CIA a Berlin,il dirigeait les opérations de contre-espionnage (Source:Battleground Berlin de S.Kondrashev,D.Murphy et G.Bailey ). Sera affecté au Guatemala (Il participera au coup d'Etat en 1954 contre le Président Arbenz)  au  Laos-en tant que Chef de station de la CIA-,en Indonésie,au Japon,au Chili,ou il est chef de station de la CIA a Santiago.En 1970,lors de l'éléction présidentielle,la CIA dépensa plus de 8 millions de dollars pour éviter que ne soit élu Salvador Allende. A quitté la CIA vers 1970. Selon  le New York Times du mardi 29 mars 1990 Henry Hecksher est décédé lundi 28 mars 1990 des suites d'une complication de la maladie de Parkinson au Medical Center de Princeton dans le New Jersey.Il avait 79 ans et vivait a Princeton.


    Raymond.D.Warren
    1970-1973. Chef de station de la CIA a Santiago.En poste au Vénézuela ,au Guatemala et en Colombie (1960-1965).Avant Santiago,Warren a dirigé la Branche "Cône Sud" de la Division Hémisphère Ouest.


    Stewart.D.Burton. Mai 1974-1976. Chef de station de la CIA a Santiago.Né le 05.04.1928.De 1952 a 1955 en poste au consulat général des Etats-Unis de Sao Paulo officiellement comme vice-consul;il a le grade a la CIA de S-11.De 1955 a 1958 en poste en Argentine.De 1962 a 1964 de nouveau en poste au Brésil,au consulat des Etats-Unis de Curitiba,officiellement officier politique;grade a la CIA ,passe de R-4 a R-3.De 1964 a 1967 en poste au Guyane ,de 1970 a 1972 au Pérou.En aout 1978 ,en poste de nouveau au Brésil ,a Brasilia ,a l'ambassade américaine comme 1er secrétaire.


    Comer Wiley Gilstrap
    Chef de station de la CIA a Santiago de 1976 a 1978 .Auparavant chef de station adjoint de la CIA en Uruguay de 1961 a 1964.


    Thomas Keenan
    1979-1980 COS Santiago.


    John Kambourian COS a Santiago de 1996 a 1998,officiellement 1er secrétaire de l'ambassade américaine. Chef de station de la CIA a Haiti de 1992 a 1994,il a joué un role dans le renversement du Président Aristide a ce moment-la (vers 1993).En octobre 1994,Kambourian est retourné a Langley pour prendre la tête de la section Haïti de la Direction des Opérations de la CIA Chef de station de la CIA en Argentine,Buenos Aires.Chef de station a Brasilia, au Brésil, d'octobre 2004 jusque 2006.Sa femme est décédée en aout 2005 au Brésil.Aujourd'hui Kambourian a quitté la CIA.

    M.S. Chef de station de la CIA a Santiago de 2003 a 2004. Officiellement secrétaire d'ambassade 


    Officiers de la CIA en poste au Chili


    James Anderson.Officiellement vice-consul de l'ambassade américaine a Santiago lors du coup d'Etat de 1973,officier de la CIA.Il a travaillé au Mexique dans les années 60,en république dominicaine de 1965 a 1966,en poste a Santiago de 1970 a 1974,en Bolivie de 1974 a 1976,au Costa Rica de 1976 a 1980,en Colombie de 1980 a 1981.


    Jack Devine.Officier de la CIA en poste au Chili arrivé en 1971,en poste durant le coup d'Etat de 1973,il avait alors 32 ans. Il a travaillé comme Chef de la section Iran en 1985 chef de station de la CIA a Rome et Londres,puis comme adjoint du chef de la Direction des Opérations de la CIA de 1993 a 1995. Il a quitté la CIA en décembre 1998 après 27 ans de service.Chef du centre de contrenarcotiques de 1990 a 1992.


    David N. Edger. Officier en poste au Chili de janvier 1973 a 1975.Officiellement ,travaille a la section politique,grade a la CIA de R-7.Né le 20 juin 1945 .Il a travaillé comme "éducateur" au Pentagone cinq années durant.En poste au Costa Rica de 1975 a 1977,au Brésil de 1977 a 1980,(En aout 1978 il est en poste a l'ambassade américaine de Brasilia officiellement comme 2ème secrétaire) en Allemagne en 1994. Assistant du chef de la Direction des Opérations de la CIA de 1995 a 1998.

    Arthur Ladenburg.Officier de la CIA en poste a Santiago de 1969 a 1971.En poste a mexico en 1964.


    Fréderick Latrash
    .Chef de station adjoint de la CIA au Santiago de 1971 a 1973.Puis chef de station de la CIA La Paz de 1973 a 1975,COS Montévidéo de 1975 a 1977,COS Brasilia de 1979 a 1981.


    John W.Mallett.
    Officier de la station de la CIA au Chili de 1975 a 1978.Officiellement travaille a la section politique de l'ambassade américaine ,grade a la CIA de R-7.Né le 10.04.1945,en poste a l'ambassade américaine de Brasilia ,officiellement second secrétaire,de 1978 a 1980.En poste au Nicaragua de 1980 a 1983 puis au Honduras de 1983 a 1986.

    Barry Royden.Officier de la CIA en poste a Santiago de 1976 a 1980. 

    Oleg Selsky.En poste de 1969 a 1972 a Santiago .Spécialiste du travail contre les soviétiques.En poste a Paris vers 1976

    Allen D.Smith.Officier de la CIA,en poste au Chili de 1969 a 1973.Smith a servi au Paraguay (1968-1969),en Argentine (1973-1974) officiellement comme secrétaire de la section politique de l'ambassade américaine ,en Equateur de 1976 a 1977

    Gerald Svat.En poste au Chili de 1971 a 1974.En poste en Argentine de 1974 a 1976.Chef de station adjoint de la CIA a Moscou de 1976 a 1978,au Nicaragua de 1979 a 1981 et au Panama en 1983.


    William Wagner.Officier de la CIA en poste au Chili en 1967, c'est apparement son premier poste . Ensuite en poste en Uruguay de 1973 a 1975 ,puis COS a Haiti de 1978 a 1980 ,et chef de l'antenne de la CIA a Miami.COS Bogota a partir de janvier 1991 jusque 1993.Il quitte la CIA en 1993.Toujours vivant en 2006.

    Albert Wedemeyer.officier de la CIA en poste a Santiago de 1966 a 1969.Ensuite en poste au Panama.Chef de station a Mexico.Décédé en 2006


    Keith W.Wheelock
    .Officier de la CIA,officiellement secrétaire de l'ambassade américaine a Santiago.


    Donald H. Winters
    .En poste a Santiago de 1969 a 1973. En Equateur de 1973 a 1974 comme DCOS, et au Vénézuela de 1979 a 1980.Chef de station de la CIA au Honduras de 1982 a 1984. Chef de station de la CIA au Panama de juin 1984 a juillet 1986. Quitte la CIA en 1993, décédé en 2000.