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Thématique: Biographies

  • Yuli Nikolaïevitch Kobiakov

    Yuli Nikolaïevitch Kobiakov


    Entré au KGB en 1957

    Participe a l'enquête sur Vitaly Yourtchenko

    Numéro deux du 1er département de la Première Direction Principale au milieu des années 80.

    Fait carrière jusque 1997 (au SVR) se spécialise sur les Etats-Unis, possible chef du département "A" (Amérique du Nord) , Direction des opérations du SVR

    A la retraite depuis 1997

    Grade de général-major.


     

  • Alexandre Semionovitch Feklissov

    Alexandre Semionovitch Feklissov


    Né le 09.03.1914 a Moscou

    Entré au NKVD, vers 1940, section américaine du 5ème service (renseignement extérieur)

    En poste a New York a partir de février 1941, jusque 1946. Renseignement scientifique et technique

    Travaille au QG de 1946 a 1947

    Muté a la section britannique de la ligne renseignement scientifique en mai 1947

    A partir de septembre 1947, adjoint du chef de station a Londres, ligne: Renseignement scientifique et technique, jusque avril 1950.Officiellement 2ème secrétaire.

    Chef-adjoint de la section britannique au renseignement politique, QG du KI-MGB-MVD

    De juin 1953 a décembre 1955, adjoint du représentant du KGB en Tchécoslovaquie

    De décembre 1955 a 1960, chef de la section Amériques du 1er Directoire général du KGB (Amérique du Nord et du Sud). A la fin des années 50, le département étant scindé en deux, chef du 1er département (Amérique du Nord)

    D'août 1960 a avril 1964, chef de station a Washington, officiellement conseiller politique de l' ambassade

    Ensuite travaille a l'Institut Krassnoznaménii, jusqu'a sa retraite en 1974.

    Décédé le 26.10.2007.

     

  • Konstantin Konstantinovitch Koukine

    Konstantin Konstantinovitch Koukine

     

    Né en 1897

    Entré au parti bolchevique en 1918

    Dans les équipes de partisans en Biélorussie en 1919

    A partir de septembre 1919, adjoint du chef d'une unité de la 12ème armée.

    Jusque 1931 dans l'armée

    Entré en 1931 au NKID (Commissariat du peuple aux Affaires étrangères)

    Entre peu après au renseignement extérieur

    QG du renseignement extérieur

    De 1933 a 1934 a Kharbin

    En 1935 participe a la lutte contre les services secrets japonais dans la zone Baïkal

    A partir de novembre 1937, en poste a Washington puis New-York sous couverture d'attaché puis deuxième secrétaire

    De retour en URSS en 1940, en poste au QG de la 5ème section du GUGB NKVD URSS (Renseignement extérieur)

    A partir de 1941, adjoint du chef de la 1ère section du 1er Directoire (renseignement extérieur) du NKGB

    Accompagne Molotov en juillet 1942 aux USA.

    Chef de station a Londres de mai 1943 a 1947 officiellement conseiller d'ambassade.

    Chef de la 1ère section, chargée des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, de la 1ère Direction du NKGB, de mai 1949 a 1952

    Quitte le service en 1952

    Décédé en 1979.

  • Richard Thompson, un espion de Sa Majesté en Mésopotamie

    Depuis environ un ans, la guerre en Irak fait moins l' actualité journalistique, ce qui peut être attribué aussi bien a la formation progressive de la police et de l' armée irakienne, aux accords conclu avec différents chefs tribaux, ainsi que a la lutte antiterroriste entre autres. Il convient de le reconnaître, cela n' était pas gagné: les armes de destruction massives introuvables, le scandale Valérie Plame, l 'augmentation des tensions et des violences, les tortures sur des prisonniers.. Petit détail peu connu du public, car passé entre les gouttes de la presse, des membres des services secrets de Sa Majesté ont eu connaissance de ses méthodes. Se sont-elles tues pour éviter le scandale? Ou n'ont elles pas pris conscience des violations commises par les américains, Il serait intéréssant de poser la question au chef de station du SIS a Bagdad de l' époque, Richard Thompson.


    Richard Thompson. Né en 1960, conformément a la tradition, Richard Paul Reynier Thompson est officiellement un « diplomate » du Foreign and Commonwealth Office, le Ministère des affaires étrangères de Sa Majesté. Les éléments disponibles sur sa carrière indiquent alors une orientation « Europe de l' Ouest »: Après un poste a Stockholm en 1991, il sert a Genève en 1996.

    Richard Tomlinson est un ancien officier du SIS qui, pour se venger de son ancien service (lequel l'avait viré) a publié la liste de plusieurs de ses anciens collègues . Le nom de Thompson apparaît pour la première fois en 1999; c'est la « liste Tomlinson », laquelle identifie pas moins de 116 officiers du SIS, qui indique entre autres un dénommé Richard Thompson. Notons au passage que plusieurs des noms dévoilés a cette occasion ont pus être certifiés:  Citons Andrew Gibbs et Raymond Asquith, ou Richard Dearlove, John Scarlett, Andrew Robert Fulton, Clive Dare Newell, Norman McSween, Ian Forbes McCredie .

    Cet accroc de carrière semble avoir obligé le SIS a changer Thompson d' affectation: après avoir travaillé dans le cadre du contrôleurat « Europe » il est affecté au Kosovo, avant d'arriver a Bagdad: Le « Times » du 04.04.2007 fait clairement référence a Richard Thompson comme ayant servi en tant que chef de station a Bagdad, sans en dire plus.

    Ambassade britannique a Bagdad Je me montrerai plus précis: Selon les listes diplomatiques britanniques Richard Thompson était officiellement conseiller a l' ambassade britannique a Bagdad en 2004 et 2005, avant d' être remplacé. On peut supposer que il est arrivé dans la capitale irakienne peu après que les troupes état-uniennes et leurs alliés aient pris contrôle de l' ensemble du territoire, donc dès 2003.


    C' est a Bagdad que il est confronté indirectement a un nouveau scandale, car même si son nom n'est cité nulle part, un rapport officiel de la chambre des communes fait très clairement référence a des pratiques illégales dont avaient connaissance les officiers du SIS a Bagdad, mais dont ils n'ont pas évalués qu'il constituait une violation de la convention de Genève: Ce rapport de mars 2005 est passé a travers les gouttes de la presse, et pourtant il est passionant. Intitulé Handling of Detainees by UK Intelligence Personnel in Afghanistan, Guantanamo Bay and Iraq , il définit, pour commencer, les missions du renseignement britannique en Irak:

    -Collecter des informations en Irak.

    -Participer au travail de l'Iraq Survey Group, chargé de retrouver les armes de destruction massives

    -Diriger les interrogatoires des personnes mêlées au programme des ADM irakiens

    -Examiner les armes saisies pour les besoins du renseignement

    -Fournir des informations pour protéger les Forces de la coalition d'attaques imminentes.

    Le rapport se montre ensuite particulièrement sévère vis-a-vis du SIS, mais moins sur l'Irak: Si il critique le fait que aucun officier du SIS (Ni du MI5 ou du DIS) n'a reçu de formation a propos de la Convention de Genève, ce qui conduisit a des erreurs de jugement grossières:  Le rapport indique que dans un cas, en juin 2003, deux officiers du SIS chargés d'interroger un irakien lié aux programmes d' ADM et détenu par les américains ont vus arriver leur "client" enchaîné et avec sur la tête une cagoule. Les deux officiers pensèrent alors que ses mesures étaient nécessaires pour des raisons de sécurité, et cet incident ne sera rapporté que en mai 2004 quand les différentes agences de renseignement britannique furent chargées de demander a leur personnel chargé des interrogatoires de détenus si des abus ou des actions contraires a la politique britannique s'étaient produits. Par conséquent, les différents Ministères ne furent alertés que en mai 2004.

    Un autre exemple donné dans ce rapport concerne l'interrogatoire, en 2003 toujours, d'un autre irakien lié au programme des ADM, par des officiers du SIS. Ils notèrent que les conditions de vie du détenu sont inacceptables et que son traitement laisse a désirer. A l'automne 2003, un officier du SIS qui visita a trois reprises cet établissement américain nota que les conditions s'étaient améliorées. Petit détail bizarre dans ce rapport: Selon lui, les Ministres ne furent au courant que a la mi-2004. Pourtant, dès janvier 2004, est évoquée une possible violation de la Convention de Genève dont a connaissance le SIS par le centre d'interrogatoire américaine a Battlefield, a l'aéroport de Bagdad. Et le rapport de préciser que la question fut soulevée par le représentant supérieur du SIS (Sans doute Richard Thompson) avec l'officier américain a la tête de cet établissement, lequel affirma que la Convention de Genève était respectée. Et quand la question fut évoquée par le représentant du SIS avec le lieutenant général Sanchez, haut responsable de la Coalition en Irak, le 21.01.2004, le haut grade de l'armée d'évoquer une enquête menée pour découvrir les auteurs d' abus sur des détenus. Selon le rapport, "les Ministres n'en entendirent parler pas avant mai 2004". On peut tout de même avoir un doute sur le fait que les Ministres soient prévenus si tard: Normalement, les officiers du SIS rendent compte a Vauxhall Cross, le QG du SIS, lequel, après tri, fait remonter les informations vers le Ministère des affaires étrangères (Foreign and Commonwealth Office) voire le Cabinet Office. Que l'information sur ses événements soit remontée si tard peut surprendre.  Pour la petite histoire, les officiers du SIS recurent des instructions sur le traitement a l'égard des détenus...en juin 2004. Le rapport note toutefois que les incidents de ce genre sont rares, et que aucun membre des services de renseignement britanniques n'a commis d'abus sur des prisonniers

    Vauxhall Cross, le QG du SIS sur la Tamise.

    Après son poste a Bagdad qu' il quitte vers 2005-2006, la carrière de Thompson compte une année de « trou », ou ses activités sont quasiment inconnues. Sans doute occupe-il une fonction au coeur du Secret Intelligence Service.

    En avril 2007, il est détaché auprès du Ministère de l' Intérieur, le Home Office, et nommé a la tête de la nouvelle Police Nucléaire, la Civil Nuclear Constabulary, dont la mission est de protéger les centrales nucléaires. Les biographies officielles, selon la tradition, le décrivent comme un "senior diplomat of the Foreign and Commonwealth Office" qui a de l'expérience dans le domaine de la défense et de la sécurité.

  • Chambardement au FSB.

    A la tête du FSB depuis 1999, Nikolaï Patrushev vient de céder son fauteuil a un de ses subordonnés, spécialisé dans le domaine du contre-espionnage économique: Alexandre Bortnikov. Notre dossier.

    Nikolaï Patrushev, né en 1951, a travaillé toute sa vie dans les services de sécurité intérieure, au contre-espionnage du KGB puis au FSB. A la tête de la Direction du FSB en Carélie de 1992 a 1994, il prend ensuite la tête du 4ème département du FSB (Octobre 1998 a août 1999) jusqu'a être nommé a la tête du FSB en 1999 en remplacement de Vladimir Poutine.

    En soi, la carrière de Bortnikov paraît discrète, voire terne. Né en 1951,le nouveau directeur du FSB est , tout comme Patrushev, un "vieux de la vieille", qui a travaillé au KGB puis au FSB, a différents postes: Entré en 1975, il aurait fait sa carrière au KGB puis FSB de Saint-Pétérsbourg, entre autres comme il numéro 2 de la Direction du FSB a Saint-Pétérsbourg jusque 2003, chargé de superviser le contre-espionnage. En juillet de la même année, il prend le commandement du FSB de Saint-Pétérsboug. En mars 2004, il est rappelé a Moscou pour diriger un des services les plus importants du FSB, le 4ème département, le Service de sécurité économique (департамент экономической безопасности) .

    Le 4ème département est incontestablement un des services les plus importants au sein du FSB: C'est de lui que relève le contre-espionnage économique, ce qui inclut la protection des secrets économiques, commerciaux, et industriels, sans oublier la lutte contre la corruption (Y compris au sein de la police, du Ministère des situations d'urgence ou de celui de la Justice), les machinations financières d'importance (Par décret du Président de la Fédération de Russie d'avril 1999 ont été créés au coeur du Département de sécurité économique des sections chargées de la sécurité des objectifs industriels, des transports et des structures de crédits et des finances), et ce a un moment ou l'économique prime de plus en plus (Y compris ce qu'on qualifie d' "intelligence économique"), la lutte contre la contrebande et le trafic de drogues.  

    Pour revenir a Bortnikov, les articles parus, par exemple dans "Agentura.ru", le décrivent comme un technocrate terne. Ce qu'on ne peut exclure: Au sein de la galaxie des services secrets russes, Bortnikov n'est pas une figure très connue. Pourtant, a y regarder de plus près, il a pris part a nombre d'enquêtes importantes au sein du FSB: Au FSB de Saint-Pétérsbourg, il participera a l'enquête sur l'assassinat de la députée russe Starovoïtova, perpétré en 1999. Il faudra presque une année d'enquête et des moyens considérables pour que la police et le FSB tombent sur un gang lié a un député du Parti de Jirinovsky. Plusieurs des gangsters, qui officiellement travaillaient dans une société de sécurité, seront condamnés par la justice russe pour cet assassinat. Au 4ème département, il prendra part a l'enquête sur Mikhaïl Khodorkovsky, le fameux oligarche soupconné (et condamné) pour fraude fiscale. Selon Eric Schmidt-Eebohm, c'est le service de renseignement fédéral allemand (Le BND) qui aurait alerté les russes sur les machinations du magnat..

    Alexandre Bortnikov, nouveau patron du FSB, était jusqu'a présent une figure discrète parmi les "siloviki" russes

    Autre élément, sa biographie comporte des zones d'ombres, empêchant de juger des qualités ou non de Bortnikov. Une figure peu connue du grand public ne signifie pas automatiquement un simple technocrate, surtout que sa nomination est le résultat de guerres internes au FSB ou, selon les journaux russes, les relations entre Patrushev et Bortnikov n'étaient pas des plus cordiales. Il est même catalogué comme étant un "homme de Medvedev". Une chose est sûre: C'est le nouveau Président de la Fédération de Russie qui a annoncé sa nomination.

    Cet épisode peut être relié a la Guerre entre clans au coeur des services de sécurité russes qui a été particulièrement visible l'année dernière. Opposant le patron du FSB, Patrushev, et celui du FSKN, le Service fédéral antinarcotiques, dirigé par Viktor Tcherkessov, apparement autour de questions de contrôle des services de sécurité, ce conflit a aussi montré que Poutine ne contrôle pas si bien que ca ses propres services de sécurité (A moins qu'il laisse faire). Le bilan de cette bataille vient en tout cas de tomber: Patrushev vient d'être nommé secrétaire au Conseil de Sécurité de la Fédération de Russie, et Tcherkessov vient d'être débarqué du FSKN pour prendre la tête de l'agence pour l'armement.

     

  • Polémique: Richard Dwyer et la secte de Jim Jones.

    Il est temps de briser un mythe sur un des scandales les plus retentissants su siècle dernier. Tous les ingrédients étaient la: Une secte dirigée par un fou, l'apparition de la CIA, laquelle était sous les feux des commissions parlementaires américaines Pike et Church, sans oublier l'assassinat, rare dans les annales, d'un parlementaire américain, Leo Ryan, venu enquêter sur place, au Guyana. Apparition de la CIA? Tout a fait. Parmi les personnes qui accompagnèrent le parlementaire Léo Ryan dans sa visite du camp de la secte de Jim Jones, se trouvait un dénommé Richard Dwyer. 

    De gauche a droite: Jim Jones, Charles Garry et Richard Dwyer

    Or selon le site "Seize the night" (Je cite ce site mais il y en a d'autres): "Dwyer was an agent of the CIA. Richard Dwyer was a CIA agent For his part, Dwyer neither confirms nor denies that he was a CIA agent, but he was identified in the 1968 edition of Who's Who inthe CIA. A month after the massacre the San Mateo Times, a Bay Areanewspaper (hometown paper of Leo Ryan), reported that "State Department officials acknowledge that a CIA agent was dispatched to Jonestown within minutes of the airstrip assault." Dwyer denied to the Times that he was there at the time. According to one report, Dwyer's next stop after Guyana was Grenada". Notons que ce site n'est pas le seul: Une très sérieuse dépêche de UPI du 04.08.1981 (reproduite en fin d'article) affirme elle aussi que Dwyer est un officier de la CIA tout comme deux autres personnes dont elle donne le nom.

    Reprenons les éléments. Selon l'auteur, Dwyer est un officier de la CIA car identifié comme tel par un ouvrage de Julius Mader, ouvrage sorti en Allemagne de l'Est (ca l'auteur oublie de le préciser) et intitulé "Who's who de la CIA". Un peu léger de se baser sur une seule source d'information non recoupée. Et si des membres du Département d'Etat ont reconnus que un officier de la CIA était présent, cela ne prouve pas automatiquement que il s'agissait de Dwyer. Surtout que aucune enquête sérieuse ni même la CIA n'ont jamais reconnus ont constatés que Dwyer était un officier du renseignement américain.

    Il devenait par conséquent nécéssaire de déclencher des recherches, collecter des informations, analyser, pour tirer la situation au clair, en démarrant par la technique la plus simple pour identifier un officier présumé de la CIA:Sa biographie. C'est le Washington Post du 31.08.1991 , assisté du site Namebase, qui permettent d'en savoir plus.

    Né vers 1933, Richard Alan Dwyer obtient un diplôme d'administration publique a l'université de Princeton, a l'école des affaires publiques et internationales, avant d'entrer au Département d'Etat en 1957. Dans le cadre de sa carrière, il a servi en Syrie, de 1960 a 1963, en Egypte de 1963 a 1966, en Bulgarie de 1970 a 1972 , au Tchad de 1976 a 1977 et était en poste en Guyana en 1978. Notons que selon le Washington Post (ce détail a de l'importance) , aux deux derniers postes a l'étranger, il était chargé d'affaires et chef de mission adjoint. Ensuite, il est consul général en Martinique. Il quitte le service actif en 1984 et décède le 29.08.1991.

    Maintenant utilisons la méthode du "spotting" des opérateurs de la CIA pour vérifier si Dwyer correspond aux critères du chef de station, ou du moins d'un "opérateur" de la CIA. Est ce que Dwyer a utilisé une couverture d'un officier de la CIA? Réponse négative. Malgré nombre de recherches, je n'ai jamais vu un officier de la CIA utiliser la couverture de chargé d'affaires. Les "couvertures" des officiers traitants de la CIA sont données par le Département d'Etat, le Ministère des affaires étrangères US, les officiers de la CIA ne peuvent se les attribuer. Or jamais un officier de la CIA n'a occupé cette couverture de chargé d'affaires.Sa biographie ressemble beaucoup plus a celle d'un classique diplomate, loin du fantasme des "espions de la CIA a chaque coin de rue". Ajoutons-y que la couverture d'un officier de la CIA dans une ambassade permet de montrer son imoortance hiérarchique. Un officier de la CIA qui est officiellement conseiller d'ambassade (ou parfois 1er secrétaire d'ambassade) est sans aucun doute le chef de poste. L'officier CIA clairement identifié dans un pays qui a la couverture de 1er secrétaire, par exemple, est son adjoint, et ainsi de suite. Si Dwyer était "chargé d'affaire" et "chef de mission adjoint" (poste diplomatiquement plus élevé que conseiller) il devrait être le chef du poste de la CIA a Jonestown. Or et d'une je n'ai jamais vu aucun officier de la CIA occuper une telle couverture, et de deux, le chef de poste de la CIA a Jonestown a l'époque était clairement identifié: Il se nomme James Adkins. Cet officier de la CIA a la carrière bien remplie terminera sa carrière avec le scandale de l'Irangate sur le dos..


    Copyright 1991 The Washington Post The Washington Post August 31, 1991, Saturday, Final Edition SECTION: METRO; PAGE B4 LENGTH: 337 words HEADLINE: Foreign Service Officer Richard A. Dwyer Dies SERIES: Occasional BODY:    Richard Alan Dwyer, 58, a retired Foreign Service officer who received the State Department's Award for Valor for his actions in Guyana during the 1978 Jonestown massacre, died Aug. 29 at Sibley Memorial Hospital of complications after gall bladder surgery.    Mr. Dwyer joined the Foreign Service in Washington in 1957, and he retired in 1984. In retirement, he had been an investment adviser. At his death, he was director of the Metropolitan Washington Council of the National Association of Investors Corporation and led its computer group.    A resident of Washington, he was born in Evanston, Ill., and graduated from Dartmouth College. He received a master's degree in public administration from Princeton University's Woodrow Wilson School of Public and International Affairs.    His Foreign Service career included posts in Syria, Egypt and Bulgaria. He had been deputy chief of mission and charge d'affairs at U.S. embassies in Chad and Guyana. His last post before retiring was consul general for the French Caribbean in Martinique.    His Award for Valor was for action taken in November 1978, when members of the cult settlement at Jonestown in Guyana attacked a group led by Rep. Leo Ryan (D-Calif.) at the Port Kaiturna airstrip, which was the supply point for the settlement.    Ryan, who was investigating reports that some of his constituents were being coerced to remain in the settlement, was killed in the attack, as were three television journalists. Mr. Dwyer, who had been Ryan's embassy escort, was wounded, but nevertheless led the survivors into the nearby jungle, where they hid from further attack. They were rescued the next day, the same day the mass suicide that killed more than 900 members of the cult settlement was discovered.    Mr. Dwyer was a member of DACOR (Diplomatic and Consular Officers Retired) and St. Thomas Apostle Catholic Church in Washington.    Survivors include his wife of 33 years, Sara Height Dwyer, and two children, Elizabeth and Timothy Dwyer, all of Washington.

    Copyright 1981 U.P.I. United Press International August 4, 1981, Tuesday, AM cycle SECTION: Domestic News LENGTH: 420 words HEADLINE: Layton's lawyers ask for CIA documents BYLINE: By SPENCER SHERMAN DATELINE: SAN FRANCISCO BODY:     The question of CIA involvement in the 1978 Peoples Temple mass murder-suicide surfaced in the conspiracy trial of Larry Layton Tuesday when defense attorneys argued for access to secret intelligence files.    U.S. District Judge Robert F. Peckham interrupted jury selection to hear arguments from defense attorney Tony Tamburello and CIA Attorney Page Moffet on releasing intelligence files concerning the shooting of Congressman Leo Ryan.    Tamburello said he should be allowed access to CIA files on the tragedy because ''we feel that the CIA's role was active in preventing any intervention by government authorities'' to halt the shooting and the deaths of 914 temple members.    Tamburello asked the intelligence agency to reveal whether U.S. Ambassador to Guyana John Burke and aides Richard McCoy, Daniel Weber and Richard Dwyer were CIA operatives in Guyana.    Tamburello charged the government with ignoring reports that Peoples Temple leader Jim Jones was running a ''concentration camp'' in the jungle because of the CIA's role in propping up the government of Forbes Burnham.    The cult headquarters was strategically located near the disputed border of Guyana and Venezuela and, Tamburello charged, the Peoples Temple Agricultural Compound was used as a buffer zone between the Guyanese and Venezualians.    Moffet, speaking on a conference line from Washington D.C., said he was not sure ''how any CIA involvement would relate to the guilt or innocence of Larry Layton.''    Tamburello seemed to argue the CIA's failure to warn of an impending tragedy made them a party to it through the legal theory of contributory negligence which places liability on someone who negligently causes a crime.    ''I believe the CIA is directly responsible for creating the Jonestown situation by allowing Mr. Jones, through the government of Guyana, from acting the way he did,'' Tamburello said.    Layton is charged with conspiring to murder Rep. Ryan, D-Calif., and U.S. Chief of Missions Dwyer at the Port Kaituma airstrip. Three journalists and a temple defector also were killed in the attack.    Layton can be charged with conspiring in the attempt on Dwyer's life because a diplomat is an internationally protected person, allowing the government to prosecute for a crime which occurs outside the United States.    ''If Richard Dwyer was with the CIA it might very well effect whether he is an internationally protected person,'' Tamburello said.    Peckham said he would consider the question and issue an opinion later.

  • Kim Yong-Gan, une étoile montante qui redescend?

    Kim Yong-Gan, une étoile montante qui redescend?

    Si un pays concentre actuellement l'attention de la communauté du renseignement , c'est incontestablement la Corée du Nord. Ce pays, une des rares dictatures communistes encore existantes, inquiète non seulement Israël, en fournissant des armes a nombre de régimes (par exemple la Syrie) qui lui sont hostiles, mais aussi les Etats-Unis et la Corée du Sud, l'Etat de guerre entre les deux Corées n'étant toujours pas levé ( En 1953 a été signé seulement un cessez-le-feu) et un des buts du régime nord-coréen est toujours la réunification des deux Corées, tout en luttant contre l'impérialisme US. Les parties se regardent en chien de faïence, et ne reste pour les différents services secrets travaillant en direction de la Corée du Nord qu'a étudier les informations obtenues "ouvertement", le recrutement d'informateurs étant très risqué (Le Ministère de la Sécurité nord-coréen est très vigileant) et très peu d'informations filtrent. Néanmoins, il est possible d'identifier les "étoiles montantes" au sein du régime, et ce selon leur participation aux cérémonies officielles et la place qu'ils y occupent, leurs promotions, les missions qui leur sont confiées. C'est dans ce cadre qu'apparaît une de ses "étoiles montantes", issue du renseignement politique nord-coréen: Kim Yang-Gon, directeur du Département du Front Uni du Travail nord-coréen.
    Au premier plan, le Directeur du DFUT, Kim Yong-Gan,lors de son arrivée a Séoul en novembre 2007. Il est apparement le deuxième représentant nord-coréen a se rendre a Séoul.

     

    Comme le rappele le remarquable "Intelligence Online", Kim Yang-Gon , né le 24.04.1938 a Anju, une province du Pyongyan, a toujours travaillé dans les services de renseignement politique dépendant du Comité central du Parti des Travailleurs de Corée.

    Comme je l'avais évoqué dans une précédente note, existe en Corée du Nord: Le Ministère de Protection de la Sécurité de l'Etat, sorte de KGB, chargé du renseignement extérieur comme du contre-espionnage interne; le service de renseignement militaire, qui dépend du Ministère de la Défense, et dépendant du Comité Central du Parti, la 35ème chambre, en fait le Département des Liaisons Internationales, chargé des relations avec les partis politiques "frères", mais aussi le Département du Front Uni du Travail (que j'avais oublié), également dépendant du Comité central, et chargé des contacts avec les "organisations de masses", et la communauté coréenne a l'étranger. C'est ce service que prend en main en 2006 Kim Yang-Gon. Et ce après avoir "monté les marches" au sein du régime: Directeur-adjoint du Département des Liaisons Internationales, DLI, (devenu en 1998 la "35ème chambre") de 1986 a 1997, il est parallèlement nommé vice-président de l'association coréenne des affaires étrangères en 1991.Il prend la tête du DLI en 1997, et le dirige jusque 2006. A ce poste, il est entre autres réputé pour avoir noué de bonnes relations avec son homologue chinois du Département des Liaisons Internationales, Zhu Liang. Ce qui n'est pas inutile: Les relations sino-nord coréennes ne sont pas forcément aussi idylliques qu'on pourrait le penser. Le fait que le régime de Pékin ait décidé de se tourner vers le capitalisme, au mépris de l'économie planifiée, sans compter le développement des relations entre la Corée du Sud et la Chine populaire, au grand dam de la République Populaire de Corée, s'accompagne d'une forte augmentation des échanges commerciaux entre ses deux pays. Pyongyang, en tant que ennemi du régime sud-coréen, n'a guère apprécié. Néanmoins, la Chine et la Corée du Nord ont besoin l'un de l'autre: La Corée du Nord pour être protégée en cas d'agression; la Chine pour éviter , dans un contexte international de défiance vis-a-vis de la Chine, que le régime de Pyongyang soit remplacé par un régime moins favorable a Pékin..
    Novembre 2007. Kim Yong-Gan, au centre, en compagnie du Ministre sud-coréen de l'unification,Lee Jae-joung. A droite, Kim Man-Bok, directeur du National Intelligence Service (NIS) de Corée du Sud. Ce dernier devra quitter ses fonctions en janvier 2008, pour avoir fait fuiter dans la presse un compte-rendu de sa rencontre le 18.12.2007 avec Kim Yang-Gon

    En 2006, donc, Kim Yang-Gon prend la tête du DFUT. La mission du DFUT? Entretenir non seulement des relations avec les communautés coréennes a l'étranger, mais aussi contrôler les organisations "de masse" a l'étranger, aussi les syndicats que les organisations religieuses.
    Plusieurs indices montrent très clairement sa montée en puissance: En tant que directeur du DFUT, il est chargé des relations avec la Corée du Sud : Il rencontrera a plusieurs reprises des responsables du renseignement sud-coréen, le National Intelligence Service, et, fait exceptionnel et qui mérite d'être souligné, se rend en novembre dernier a Séoul pour négocier avec ses collègues sud-coréens des mesures visant au rapprochement entre les deux Corées, en facilitant le dialogue. Le fait que ce poste, et cette mission, lui aient été confiés, montre la confiance qui lui est accordée. D'autres éléments témoignent de sa montée en puissance: Kim Jong-Il a nommé en 2005 Kim Yang-Gon conseiller a la Commission de Défense Nationale, présidée par Kim Jong-Il, et ce dans un pays ou l'armée, du fait des tensions entre les deux Corées, joue un rôle important (Hwang Jang-Yop, ancien secrétaire du Comité Central du Parti des travailleurs nord-coréen qui fera déféction en 1997, estimera dans une interview que "les militaires sont tout puissant en Corée du Nord"). Dernier indice: Kim Jong-Il est réputé ne se rendre que rarement aux récéptions,hors lors d'une de ses rares présences a une récéption, a l'ambassade de Chine a Pyongyang, en mars 2007, Kim Yang-Gon fait partie des rares personnes qui l'accompagnent, avec le vice-ministre des affaires étrangères du régime.

    La boucle est-elle bouclée? Pas sûr. En février dernier , un communiqué de Reuters annonce que le n°2 du DFUT, Choe Sung-Chol (Donc l'adjoint de Kim Yang-Gon) est suspendu , faisant l'objet d'une enquête pour corruption. Selon le NIS, depuis décembre 2007, Choe Sung-Chol était "absent". Une source de préciser que  "In trouble is not only deputy director Choe but also the entire United Front Department which orchestrates all South Korean affairs". Sous-entendu, Kim Yang-Gon est aussi visé. Il ne peut être exclu que cette étoile montante du régime nord-coréen ne redescende très vite..A moins que les investigations en cours ne soient que une tempête dans un verre d'eau, ou que le directeur du DFUT réussisse a étouffer l'affaire grâce a ses protections..

  • Le Ministre des affaires géorgien prend la tête du renseignement extérieur

    Ministre des affaires étrangères géorgien depuis 2005, Guéla Bejouachvili vient d'être nommé a la tête du service de renseignement extérieur géorgien. Les sources varient sur ce diplomate, qualifié par les uns de "pro-russe", par d'autres de "pro-occidental".

    Depuis l'éléction a la Présidence de Mikhaïl Saakachvili en 2004, les services secrets géorgiens ont subis plusieurs réformes structurelles: fin décembre 2004, le Ministère de la Sécurité d'Etat et le Ministère de l'Intérieur sont remplacés par le Ministère de la police et de la sécurité publique, dont dépend le départment de contre-espionnage; le centre antiterrorisme, dirigé fin 2005 par Guéorgui Guabunia; le département de la protection de la Constitution, chargé de la sécurité économique, de la lutte contre la corruption, de la lutte contre l'extrémisme; le département d'analyse et d'information; le département opérationnel spécial, chargé de la lutte contre le crime organisé, et qui comprend aussi une unité de Spetsnaz (unité d'élite), entre autres.

    Le service de renseignement extérieur, qui était dirigé depuis Mars 2006 par Anna Jvania, dépend depuis la réforme de 2004 directement du Président.

    On notera l'existence d'autres services de sécurité en Géorgie:  Le service spécial de protection de l'Etat, chargé de protéger les personnalités; et, dépendants du Ministère de la Défense, le Département du renseignement; le Département du renseignement militaire; le Département de la police militaire

  • Dieter Kaundinya

    Parmi les services secrets, l'un que j'ai "survolé" mérite pourtant largement d'être traité. Sorti des décombres de l'Allemagne nazie au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, forgé a la lutte contre le communisme et connu jusque 1956 sous le nom de Organisation Gehlen, le BND (Bundesnachrichtendienst) , Service de renseignement fédéral d'Allemagne de l'Ouest, est un service secret plutôt discret qui a néanmoins connu des succès et quelques scandales retentissants (Mise sur écoutes et surveillance d'un célèbre journaliste allemand,; découverte durant la Guerre Froide et après de taupes travaillant au coeur du BND au profit du KGB ou du HVA, le service de renseignement extérieur d'Allemagne de l'Est). Néanmoins, les services secrets font toujours plus la une de l'actualité pour leurs ratées que pour leurs réussites. Parmi les cadres du BND, l'un a été choisi, car de par sa carrière il a été en poste dans des pays confrontés a l'instabilité politique ou au terrorisme. Il se nomme Dieter Kaundinya.

    658179343a6dabfb3f8330c4e7608ba5.jpgDieter Kaundinya


    Kaundinya, dont, il faut le souligner, la carrière est incomplète par endroits, est entré au BND en 1968, c'est-a-dire l'année ou le fondateur du BND, le général Gehlen, ancien haut responsable nazi du renseignement en direction des pays de l'Est, prend sa retraite après avoir fondé au lendemain de la Seconde Guerre avec le soutien des américains la Gehlen Org, devenue en 1956 dépendante du chancellier d'Allemagne de l'Ouest et devenue le BND. Si le Service comptait a ses débuts nombre d'anciens nazis, quand Kaundinya entre au BND, nombre d'entre eux ont déja quittés l'organisation. Place a une nouvelle génération.

     

    La carrière de Kaundinya est "vide" de 1968 a 1975, soit sept ans, avant qu'il apparaisse en 1975 en Israël: Il vient d'être nommé Chef de station a Tel-Aviv. Un poste qui peut incontestablement être considéré comme d'importance. En effet, Richard Gehlen s'est dès la création du service efforcé d'entretenir de bonnes relations avec les services secrets israëliens, sans doute pour essayer de faire pardonner les atrocités commises par les nazis a l'égard des Juifs durant la seconde guerre. Il racontera lui-même dans ses mémoires que il s'est efforcé d'aider les services secrets israëliens , comprenant que ils jouent un rôle central dans la lutte contre le communisme. Cette coopération sera d'ailleurs démontrée très clairement quand avec l'aide du BND le Mossad envera un de ses agents, Wolfgang Lotz, collecter des informations dans l'Egypte de Nasser. Lotz transmettra nombre d'informations importantes avant d'être capturé par le contre-espionnage egyptien puis échangé contre des prisonniers de la Guerre des Six Jours.Israël a aussi des services secrets très bien implantés au Moyen-Orient, et a pu obtenir nombre d'informations sur l'URSS (On est alors en pleine guerre froide) en interrogeant les immigrés juifs qui arrivent sur cette période en Israël. Kaundinya restera a la tête de la station jusque 1981

     Après Israël, Kaunidinya est nommé en cette année 1981 a un poste très important de la Guerre froide: L'Inde. Comme se rappele Robert Baer, en poste a la fin des années 70, "l'Inde était un des meilleurs terrains pour recruter des soviétiques". Les soviétiques fournissaient en armes et conseillers les indiens, donc il paraît logique que les services secrets occidentaux en aient faits leur terrain de jeu. Il occupera le poste jusque 1986.

    Après l'Asie, retour pour l'officier du BND a Pullach en 1987, le QG du BND. Il est nommé a la tête d'une division du BND, , chargée des évaluations et des approvisionnements (Leiter Zentral referate Auswertung und Beschaffung). Il quitte ce poste en 1994.

     Ensuite Kaundinya est nommé a un poste très important: Chef de station du BND a Moscou. Selon Erich Schmidt-Eenboom, historien qui s'est spécialisé sur les services secrets allemands (Interview au site Agentura.ru en 2005)  Kaundinya a travaillé a Moscou de 1992 a 1998 comme chef de station adjoint. Mais une autre biographie de Kaundinya , en allemand, disponible en bas, indique que il était chef de la station de Moscou de 1994 a 1998.Shmidt semble s'être trompé .Kaundinya a bien été chef de station, j'expliquerai plus bas pourquoi.

    Concernant la station du BND a Moscou même, très peu d'informations sont disponibles. Tout comme la CIA, le BND a commencé a entretenir des contacts officiels avec le KGB (Pour le BND , les contacts commencent en 1991, avant le putsch) sans doute dans le domaine de la lutte contre le crime organisé. La station du BND de Moscou a été prise au dépourvu par le putsch d'août 1991, et les conséquences seront le limogeage du chef de la station, premier représentant légal du BND auprès des autorités russes, M. Kreitschmann, lequel ne parlait pas russe en plus. 

     La Russie a toujours été considérée comme un pays top prioritaire par le BND, au même titre que l'Iran ou la Syrie. Il paraît logique que le BND s'active pour obtenir des informations, entre autres a caractère politique. Selon Udo Ulfkotte, auteur d'un ouvrage paru en 1998 sur le BND, un diplomate russe en poste a Washington a proposé a un officier du BND de travailler pour Pullach dès qu'il revient en Russie. Il paraît alors logique que ce soit a la station de Moscou, dirigée par Kaundinya, de le "traiter". Toutefois il est assez incroyable que l"auteur "balance" ainsi une source du BND, ce qui ne peut manquer d'alerter le FSB, le contre-espionnage russe, qui fera tout pour démasquer (si ce diplomate existe, ce qui n'est pas certain) le traître...

    De retour a Pullach en 1998, Kaundinya est nommé responsable-adjoint de la Division en charge de la Russie et du Caucase, de l'Asie centrale ,du Moyen-Orient , de l'Afrique du Nord. Le fait qu'il soit nommé a ce poste indique a mes yeux que il paraît bien avoir été chef de poste a Moscou et non chef-adjoint. pour des raisons bureaucratiques, car le BND, comme tout service permet a ses membres de s'élever dans la hiérarchie, mais en douceur, et la nomination d'un chef de station adjoint ( Même a un poste aussi important que Moscou) directement comme chef d'une division aussi importante est plutôt illogique. Peu d'informations sont disponibles si ce n'est évidemment le souvenir du soutien accordé par le BND ( Et donc par la Division commandée par Kaundinya)  en 1999 a l'UCK,Armée de Libération du Kosovo, alors en lutte contre les serbes, mais il est difficile de dire si cela relevait de la division de Kaundinya.

     En 2001 la tête de la Division chargée de la lutte contre le terrorisme international, le crime organisé, et du contre-espionnage du BND (poste qu'il occupe lors des attentats du 11 setpmbre puis lors de l'invasion de l'OTAN en Afghanistan, donc au minimum il est a la tête du service antiterroriste jusqu'au début 2002)

    Ensuite, selon Schimdt-Eeboom, Kaundinya a été affecté a Delhi, ou il était en poste en 2005 (Ce qui fait un "trou" dans sa bio de 2002 a 2005). Une rapide recherche sur les listes diplomatiques de l'ambassade d'Allemagne a Delhi a donné ceci:

     
    Embassy of the Federal Republic of GERMANY : Diplomatic List
    As on July 25, 2005

    Name     Designation
    H.E. Mr. Heimo Richter     Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary
    Mr. Hans-Joachim Kiderlen                            Minister
    Colonel (GS) Hubertus Von Schönfeldt            Defence Attaché
    Dr. Michael Koch                                          Minister Counsellor (Head of Political Department)
    Mr. Johann-Hinrich Ernst                               Minister Counsellor (Economic & Commercial)
    Dr. Robert Weber                                         Counsellor (Political Department)
    Mrs. Maria-Theresia Larretgére                      Counsellor (Administration)
    Dr. Wolfhard Behrens                                   Counsellor (Development)
    Mr. Dieter Kaundinya                                              Counsellor (Political)
    Mrs. Anke Reiffenstuel                                 Counsellor (Culture & Education)
    Mr. Michael Reiffenstuel                               Counsellor (Press)
    Dr. Oliver Lamprecht                                    Counsellor (Economic & Commercial)
    Dr. Hans-Wolfgang Benkel                           Counsellor (Medical Officer)
    Mrs. Marian Schuegraf                                 Counsellor (Science & Technology)
    Mr. York Schuegraf                                      Counsellor (Political) 

     

     

    Cette information permet de se demander une première chose: le poste de Delhi serait-il , au sein du BND, devenu un poste honorifique , comme Washington, Londres, ou Paris? La réponse paraît négative, car pour le BND, l'Inde fait partie des pays prioritaires (mais pas comme la Russie hautement prioritaires) comme la Chine, l'Egypte , l'Afrique du Sud ou le Pakistan. En tout cas cette liste permet d'établir une possibilité d'identifier les chefs de poste du BND a l'étranger, de par leur couverture, mes connaissances du BND ( et de l'allemand) étant très insuffisantes....

     

    Kaundinya, Dieter

    Direktor im Bundesnachrichtendienst, Abteilungsleiter Organisierte Kriminalität, internationaler Terrorismus und Gegenspionage (seit 2001). 1959 bis 1960 Wehrdienst (Hauptmann der Reserve), Studium Indologie, Orientalistik,Politik, 1968 Eintritt in den Bundesnachrichtendienst. 1975 bis 1981 Resident in Tel Aviv. 1981 bis 1986 Resident in New Delhi. 1987 bis 1994 Leiter Zentral referate Auswertung und Beschaffung. 1994 bis 1998 Resident Moskau. 1999 bis 2001 Unterabteilungsleiter Aufklärung Osteuropa, Russland, Zentralasien, Kaukasus, Nahmittelost, Nordafrika.  

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  • Décès d'un haut responsable du contre-espionnage du FSB

    Un communiqué du FSB en date du 05.12.2007 vient d'annoncer le décès d'un haut responsable du FSB, le service de sécurité intérieure de la Fédération de Russie: Le 05.12.2007 est décédé a l'âge de 56 ans le Général-Colonel Mikhaïl Vladimirovitch Netchaïev, chef de la division des opérations du contre-espionnage au sein du Service de Contre-espionnage (1er département) du FSB.

    a2a61503b9c79cec8cb00067796da5df.gif  Mikhaïl Vladimirovitch Netchaïev

    Selon sa biographie extrêmement succinte, M.V.Netchaïev est né le 11.03.1952 , et est entré a la Haute école du KGB en 1969. On ignore ensuite les postes qu'il a occupé au sein du KGB (Sans doute a la 2ème Direction Générale du KGB, en charge du contre-espionnage et donc de la lutte contre les services secrets ennemis). C'est ensuite seulement que sa biographie devient plus précise: Il a a un moment (non précisé) dirigé la section du contre-espionnage au sein de la Direction du FSB pour Moscou et sa région (Un service qui concurrence par conséquent les Services centraux du FSB, eux aussi implantés dans la capitale russe) et était un des dirigeants de l'unité en charge de la lutte contre le terrorisme international du FSB pour la région Caucase du Nord. Il est sans doute fait référence a la Direction chargée des opérations et de la coordination du FSB pour le Caucase du Nord, (Commandée en 2001 par Arkadi Edelév. Edelév a, de 1992 a 1998, dirigé la section chargée d'assurer la sécurité des objectifs stratégiques pour la Direction Régionale du FSB dans la région Baïkal. Après avoir dirigé la lutte contre le terrorisme dans le Caucase, Edelév a été n°2 du 2ème Service du FSB) qui dépend du 2ème Service du FSB, appelé aussi Département antiterroriste ou Centre antiterroriste (Son appelation en 1995). Ce service, dont le vrai nom est "Département de Protection de la Constitution et de lutte contre le terrorisme" est chargé aussi bien de lutter contre les groupes extrêmistes, tels que le Parti National-Bolchévique de Edouard Limonov, allié de Gary Kasparov lors des dernières éléctions législatives russes, que de la lutte contre les groupes terroristes tchétchènes ou Al-Qaïda).

    Netchaïev a ensuite dirigé le département des opérations du contre-espionnage au sein de la Division du Contre-espionnage du FSB. La date précise de son arrivée a ce poste est inconnue; on sait seulement que elle est ultérieure a août 2003 (Chef de la section en août 2003: Nikolaï Volobuyév)

     Un décret du FSB en date du 14.09.2007 , n°465, enregistré au Ministère de la Justice russe le 15.10.2007 (numéro d'enregistrement 10321) , permet toutefois d'en savoir plus sur les différents services du FSB. Concernant le 1er Département (Dirigé par Oleg Syromolotov depuis 2001) il comporte deux sections:

    -Le département des opérations de contre-espionnage

    -La direction de la coordination et de l'analyse des activités de contre-espionnage.

    Netchayév était a la tête des opérations de contre-espionnage. Selon le communiqué extrêmement succint du FSB, Netchayev a participé personnellement et dirigé nombre d'opérations de contre-espionnage. Sans qu'on en sache plus. Etant donné les récents scandales d'espionnage en Russie, on ne peut exclure qu'il ait participé a l'enquête qui permit de démasquer l'ex-officier du GRU Skripalia, recruté par le SIS britannique et interpellé par le FSB en décembre 2004; la découverte de la "pierre" qui permettait a un informateur du SIS (peut-être Skripalia justement) de communiquer avec ses officiers traitants, ou l'enquête sur les déclarations de Viatcheslav Jarko, ancien officier du FSNP, le Service Fédéral de Police Fiscale, qui prétendit avoir été recruté par le SIS en 2003. Selon Jarko, ont participés a son recrutement Alexandre Litvinenko et Boris Bérézovsky.

    Les raisons du décès de M.V.Netchayév ne sont pas précisées, on ne peut exclure une crise cardiaque, mais le sujet n'a pas été approfondi, les journaux se contentant de rapporter le communiqué du FSB sans plus d'informations, malheureusement.

     

     

    DOCUMENTS

     

    COMMUNIQUE DU FSB DU 05.12.2007

     

    РОССИЙСКАЯ КОНТРРАЗВЕДКА И ОТЕЧЕСТВЕННЫЕ СПЕЦСЛУЖБЫ ПОНЕСЛИ ТЯЖЕЛУЮ УТРАТУ.

    11.03.1952 - 05.12.2007

    5 декабря 2007 года на 56 году жизни скоропостижно скончался первый заместитель руководителя Службы – руководитель Департамента контрразведывательных операций Службы контрразведки ФСБ России генерал-полковник Нечаев Михаил Владимирович.

    Военную службу в органах госбезопасности Михаил Владимирович начал в 1969 году, поступив в Высшую Краснознаменную школу КГБ при СМ СССР им. Ф.Э.Дзержинского. Последовательно поднимаясь по ступеням профессионального и должностного роста от оперуполномоченного до первого заместителя руководителя Службы - руководителя Департамента контрразведывательных операций Службы контрразведки ФСБ России, Михаил Владимирович добился значительных результатов в противоборстве с иностранными спецслужбами. Получив значительный опыт работы по линии контрразведки в УФСБ России по Москве и Московской области, Михаил Владимирович смог блестяще применить его в Департаменте контрразведывательных операций, где руководил самыми сложными направлениями деятельности и лично участвовал в контрразведывательных мероприятиях. Являлся одним из руководителей оперативной группы ФСБ России по пресечению деятельности членов международных террористических организаций на территории Северо-Кавказского региона. Результаты мероприятий неоднократно получали широкий общественный резонанс, как в России, так и за рубежом, высоко оценивались Президентом Российской Федерации.

    Его заслуги неоднократно отмечены высокими государственными наградами, среди которых: орден «За заслуги перед Отечеством» III степени (с изображением мечей), орден «За военные заслуги», орден Почета, нагрудный знак «Почетный сотрудник контрразведки» и другие многочисленные награды.

    Высокие личные качества, проявленные на службе Отечеству, профессиональный подход к делу, умение в сложных ситуациях находить оптимальные решения, талант руководителя и верность лучшим чекистским традициям снискали заслуженное и глубокое уважение к Михаилу Владимировичу среди коллег-контрразведчиков.

    В памяти сотрудников органов безопасности России Михаил Владимирович Нечаев останется доблестным чекистом, авторитетным руководителем и наставником, порядочным, чутким и отзывчивым человеком.

     

     DECRET DU FSB

     

    Приказ ФСБ РФ от 14 сентября 2007 г. N 465
    “Об утверждении Перечня категорий руководителей органов контрразведки и их заместителей, уполномоченных возбуждать ходатайство о проведении контрразведывательных мероприятий, ограничивающих конституционные права граждан”

    В соответствии со статьей 9 Федерального закона от 3 апреля 1995 г. N 40-ФЗ «О федеральной службе безопасности» (Собрание законодательства Российской Федерации, 1995, N 15, ст. 1269; 2000, N 1 (ч. 1), ст. 9, N 46, ст. 4537; 2001, N 53 (ч. 1), ст. 5030; 2002, N 19, ст. 1794, N 30, ст. 3033; 2003, N 2, ст. 156, N 27 (ч. 1), ст. 2700; 2004, N 35, ст. 3607; 2005, N 10, ст. 763; 2006, N 17 (ч. 1), ст. 1779, N 31 (ч. 1), ст. 3452, 2007, N 28, ст. 3348, N 31, ст. 4008) приказываю

    утвердить прилагаемый Перечень категорий руководителей органов контрразведки и их заместителей, уполномоченных возбуждать ходатайство о проведении контрразведывательных мероприятий, ограничивающих конституционные права граждан*.

    Врио Директора С. Смирнов

    ______________________________

    * Права граждан на тайну переписки, телефонных переговоров, почтовых, телеграфных и иных сообщений, передаваемых по сетям электрической и почтовой связи, право граждан на неприкосновенность жилища.

    Зарегистрировано в Минюсте РФ 15 октября 2007 г.

    Регистрационный N 10321

    Приложение
    к приказу ФСБ РФ
    от 14 сентября 2007 г. N 465

    Перечень
    категорий руководителей органов контрразведки и их заместителей, уполномоченных возбуждать ходатайство о проведении контрразведывательных мероприятий, ограничивающих конституционные права граждан

    Руководство ФСБ России;

    руководители, начальники подразделений ФСБ России (Служба контрразведки ФСБ России, Служба экономической безопасности ФСБ России, Департамент военной контрразведки ФСБ России, Управление собственной безопасности ФСБ России, Управление по контрразведывательному обеспечению Министерства внутренних дел Российской Федерации, Министерства юстиции Российской Федерации и Министерства Российской Федерации по делам гражданской обороны, чрезвычайным ситуациям и ликвидации последствий стихийных бедствий ФСБ России) и их заместители;

    заместители руководителя Пограничной службы ФСБ России, курирующие подразделения, осуществляющие контрразведывательную деятельность;

    руководители, начальники подразделений, входящих в Службы ФСБ России (Департамент контрразведывательных операций Службы контрразведки ФСБ России, Управление координации и анализа контрразведывательной деятельности Службы контрразведки ФСБ России, Управление по контрразведывательному обеспечению объектов промышленности Службы экономической безопасности ФСБ России, Управление по контрразведывательному обеспечению объектов транспорта Службы экономической безопасности ФСБ России, Управление по контрразведывательному обеспечению кредитно-финансовой сферы Службы экономической безопасности ФСБ России, Организационно-аналитическое управление Службы экономической безопасности ФСБ России, оперативное управление Пограничной службы ФСБ России), и их заместители;

    начальники управлений (отделов) федерального органа исполнительной власти в области обеспечения безопасности по отдельным регионам и субъектам Российской Федерации (территориальных органов безопасности) и их заместители, курирующие подразделения, осуществляющие контрразведывательную деятельность;

    начальники управлений (отделов) федерального органа исполнительной власти в области обеспечения безопасности по военным округам и флотам, Балтийскому флоту и войскам в Калининградской области, Командованию специального назначения, 12 Главному управлению Министерства обороны Российской Федерации, внутренним войскам Министерства внутренних дел Российской Федерации, Космическим войскам, Объединениям Военно-воздушных сил Верховного Главного командования, ракетным армиям, Специальным объектам федеральных органов государственной власти Российской Федерации, военным академиям и научно-исследовательским институтам г. Москвы, войсковая часть 28254 и их заместители;

    начальники управлений (отделов, отрядов) федерального органа исполнительной власти в области обеспечения безопасности по пограничной службе (пограничных органов) и их заместители, курирующие подразделения, осуществляющие контрразведывательную деятельность.

    Приказ ФСБ РФ от 14 сентября 2007 г. N 465 “Об утверждении Перечня категорий руководителей органов контрразведки и их заместителей, уполномоченных возбуждать ходатайство о проведении контрразведывательных мероприятий, ограничивающих конституционные права граждан”

    Зарегистрировано в Минюсте РФ 15 октября 2007 г.

    Регистрационный N 10321

    Текст приказа официально опубликован не был

  • Stephen Kappes

    Parmi les maîtres espions "made in US", l'un de ceux qui retient incontestablement l'attention a eu l'honneur d'être nommé Directeur-adjoint de la CIA a la mi-2006, après une carrière tournée en priorité vers le Moyen-Orient au sein de l'Agence, ou il est entré en 1981. Il s'agit de Stephen Kappes.

     

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    Stephen Kappes 

     

    Stephen Kappes, est entré a la CIA en 1981,sans qu'on en sache plus. Il est fort possible qu'il ait été affecté a la Division Moyen-Orient / Asie du Sud (Alors dirigée par Charles Cogan) , Kappes y ayant fait l'essentiel de sa carrière.D'après une information, il a ét en poste durant sa carrière au Pakistan, donc soit entre 1981 et 1988, soit entre 1991 et 1995 (Donc a titre de Chef de station)

    C'est en 1988 que sa biographie se précise:  Kappes est nommé n° 2 de l'unité "Tefran" de la CIA  (Equipe de la CIA basée a l'ambassade américaine a Francfort chargée de travailler contre l'Iran) ,chargée de la collecte de renseignements contre l'Iran et du débriefing des exilés. La CIA, après la perte de sa station a Téhéran (Prise d'otage de nombre de ses diplomates, dont le Chef de la station, Thomas Ahern) l'ambassade américaine a Téhéran en 1979 et plusieurs e) travaille donc contre l'Iran a partir de pays limitrophes, ou de pays ou la communauté iranienne est importante. C'est ainsi que l'unité "Tefran" a réussie a constituer un réseau au coeur de l'Iran. Pas pour longtemps: Le contre-espionnage iranien réussit a démanteler le réseau de la CIA durant 1988-1989, avec a la clé une trentaine d'interpellations. On peut aussi se demander (uniquement a titre d'hypothèse) si "Tefran" n'a pas joué un rôle dans l'enquête sur l'attentat de Lockerbie perpétré le 21.12.1988. Les informations obtenues indiquent très clairement que l'Iran était alors soupconnée d'avoir commandité cet attentat, hors le Vol 103 de la Pan Am a été la cible d'une bombe ressemblant fortement a celles utilisées par une cellule du FPLP-CG  (Front Populaire de Libération de la Palestine-Commandement Général de Ahmed Jibril) lequel avait entre autres des contacts avec l'Iran..

    Kappes est vers 1990 rappelé de Francfort et envoyé a l'Irak Task Force de la CIA (Alors dirigée par Whitley Bruner , et donc l'adjoint est Bruce Riedel) ,chargée de la collecte du renseignement ontre l'Irak suite a l'invasion du Koweït en août 1990. Kappes paraît, après seulement 10 ans de carrière a la CIA, avoir fait ses preuves, puisqu'il est nommé Chef de station a Koweït City quand le Koweït est libéré, avec pour mission de rouvrir la station. on peut donc supposer que il ne fut en poste que durant trois mois environ: Les officiers de la CIA chargés d'ouvrir une station ne restent sur place que trois mois puis sont remplacés par un officier qui, lui, la dirigera normalement, c'est-a-dire pendant 2 ou 3 ans..

    Début 1995, il esr  chef de l'unité chargée de la Prolifération nucléaire a la Division Eurasie Centrale de la Direction des Opérations de la CIA, avant d'être nommé en juillet 1995 "Senior Intelligence officer" de la CIA, sans qu'on en sache plus sur le poste qu'il occupe alors.

    Il dirigera la station de Moscou de 1996 a 1999 (interlocuteur officiel auprès des services secrets russes) ou il remplace Michaël Sulick.Chef de la Division Moyen-Orient de 1999 a 2000,il est ensuite patron du Counterintelligence center de la CIA de 2000 a 2002, chargé d'empêcher les infiltrations des services secrets adverses (Avec une priorité pour les Chinois du MSS) au sein de la CIA .

    Kappes est nommé n°2 de la Direction des Opérations de 2002 a 2004. A ce poste il réussira deux opérations dans la lutte contre la prolifération nucléaire. La première sera de convaincre le dirigeant libyen Mouamar Kadhafi d'abandonner son programme d'armes de destructions massives en échange d'une aide américaine. La deuxième est le démantèlement, au moins partiel, du réseau dirigé par le docteur A.Q.Khan. Ce scientifique pakistanais, père de la bombe atomique pakistanaise, a aidé entre autres la Corée du Nord ou l'Iran a se doter de composants pour développer une bombe atomique..

     Ses succès de Kappes a la CIA n'empêchent pas son arrivée dans un contexte particulièrement difficile : Il est nommé  patron de la Direction des Opérations en juin 2004, en remplacement de James Pavitt, qui vient de démissioner suite au scandale des Armes de destruction massives en Irak: Bien que Georges W.Bush affirme haut et fort que Saddam Hussein est en possession d'un dangereux arsenal d'armes chimiques, biologiques et nucléaires, il s'avérera après coup qu'il n'en est rien..La CIA ayant fourni certaines informations allant en ce sens s'en trouve décridibilisée , d'ou la démission de Pavitt, suivie par celle de Georges Tenet, le Directeur de la CIA et son remplacement par Porter Goss.Précédemment,c'est Alan Foley, Directeur du WINPAC ,chargé de l'analyse des informations relatives aux armements des autres pays ,et Tyler Drumhueller, patron de la Division Europe de l'Ouest de la Direction des Opérations de la CIA, qui ont claqués la porte.

    Très vite, le ton monte entre Goss et Kappes. Une des raisons est la découverte après la réouverture en 2000 de l'ambassade américaine a Belgrade (Fermée suite a la Guerre du Kosovo) que certains documents secrets de la station de la CIA a Belgrade n'avaient pas été détruits durant l'évacuation..Kappes estimera que il n' y a pas eu divulgation des documents et s'opposera a toute sanction contre le chef de station, au contraire de Goss. Ce sera une des raisons du départ de Kappes en novembre 2004 , accompagné de Michaël Sulick, n°2 de la Direction des Opérations de la CIA.Il ne sera pas le seul a quitter Langley: Parmi les démissionaires on note Rolf Mowatt-Larssen, qui a remplacé Drumhueller a la tête de la Division Europe de l'Ouest; John R.Sano, ADDO ;Arthur Brown, qui a entre autres dirigé les stations de la CIA en Birmanie, en Corée du Sud et a Tokyo et qui est a la tête de la Division Asie; Robert Richer, chef de la Division Moyen-Orient de la Direction des Opérations (Auparavant chef de station a Oman et en Jordanie) part dans le domaine privé chez Blackwater.

    Démissionant de la CIA en novembre 2004 suite au conflit avec le directeur de la CIA Porter Goss, il part pour Londres pour occuper un poste dans la firme de sécurité privée ArmorGroup International ,avant d'être rappelé a la CIA et  nommé a la mi-2006 Directeur-adjoint de la CIA par le nouveau Directeur de la CIA Michaël Hayden, visiblement soucieux de mettre fin a l'ère Goss, qui n'apparaît pas avoir été appréciée a la CIA.. Kappes semble d'être surtout spécialisé sur le Moyen-Orient durant sa carrière, avec priorité pour l'Iran. Il se rendra d'ailleurs en février 2007 au Pakistan pour rencontrer des responsables de l'ISI, le service de renseignement pakistanais, et le général Musharraf en personne. But de la visite: Montrer aux autorités pakistanaises que Al-Qaîda se réactive sur le territoire pakistanais. Plus récémment, il aurait semblé convaincu, selon des sources de la CIA -a prendre avec prudence- par le récent NIE affirmant que l'Iran a cessé son programme nucléaire..

  • Rolf Mowatt-Larssen ,Рольф Моватт-Ларсен

     

     Rolf Mowatt-Larssen's career. 

     

    Фото здесь Photo is here 

    La biographie de Rolf Mowatt-Larssen est aussi disponible en francais ici 

     

    Карьера сотрудника ЦРУ Рольф Моватт-Ларсен

     

    Начал карьеру в ЦРУ, Оперативный Директорат в 1982ом году.

    Сотрудник резидентуры ЦРУ в Стокольме с 1984 по 1987.

    Сотрудник резидентуры ЦРУ в Москве с 1988 по 1990,Моватт-Ларсен официально работал в политическом отделе Посольства США в Москве.

    С 1990 по 1992 работал в резидентуре ЦРУ в Афинах но не удалось кстановить кем он был Руководитель резидентуры, заместитель или сотрудник.

    С 1992 по 1994 Заместитель резидента ЦРУ в Москве, Моватт-Ларсен отвечал за контакты с СВР (Служба внешней разведки ). Но когда руководителя резидентуры Джеймс Моррис был объявлен персоной нон грата после выдворений резидента СВР в Вашингтоне А.И. Лысенко, Моватт-Ларсен становиться резидентом ЦРУ . Hо не на долго. Он уже 2 года в Москве и слишком молод чтобы быть постоянным резидентом. Прибывает новый резидент, опытный сотрудник Майкл Сулик, официально советник по региональным вопросам посольства.

     В 1994 Моватт-Ларсена назначают руководителем Оперативной Базы ЦРУ в Цюрихе он занимает этот пост до 1996.

     Руководитель резидентуры ЦРУ в Осло с 1998 по 2000.

     Он работал с Д.Тенетом (Директор ЦРУ) а с середины 2001 начал учить китайский язык он должен был быть назначен Руководителем резидентуры ЦРУ в Пекине, но после терактов 11ого сентября он был назначен руководителем Управлений по борьбе с распространением ОМУ оружия массового уничтожения Оперативного Директората ЦРУ  а в 2004 он стал Руководителем Подразделений Западная Европа а в 2005 ушел из ЦРУ из за несогоачиях с Портер Госсом новый руководитель ЦРУ и был назначен Руководителем разведки и контрразведи Госдепартамента энергетики.

    Rolf Mowatt-Larssen's career

     

    Joined CIA in 1982.

    Case officer in Stockholm from 1984 to 1987.

    Case officer in CIA Station in Moscow from 1988 to 1990. Officially Mowatt-Larssen was member of the political section inside the US Embassy.

    Case officer (Or Deputy Station Chief, or Station Chief???) in Athens, from 1990 to 1992.

    Deputy Chief of Station in CIA Moscow Station from 1992 to 1994, officially first secretary of the political section of the US Embassy.He was in charge of officials contacts with SVR ( Russian foreign intelligence service).

    After, James L.Morris, CIA Chief of Station in Moscow, his boss, was expelled , Mowatt is promoted as Acting Chief of Station, but replaced by Michaël Sulick as head of CIA Station

    Chief of Base in Zurich from 1994 to 1996

    Chief of station in Oslo from 1998 to 2000. 

    He works with George Tenet (CIA Director) but  in mid-2001 he begins to learn Chinese, to be posted as CIA Station Chief in Beijing.But after the 9/11 events, Mowatt was named as  DO CPD CIA Director ( Counterproliferation Division of the CIA 's Directorate of Opérations).

     In 2004 , named as West European Division Chief. but he disagrees Goss's (The new CIA Director) politic about the Agency and resigns. Promoted as Director of Intelligence and Counterintelligence at the US Department of Energy.

     

     

  • John Brennan

     Et un  chef de station de plus! me suis-je dit en apprenant durant septembre 2007 que John Brennan,un officier de la CIA dont je ne me souviens même plus si j'en avais entendu parler ou pas (Pour dire a quel point il n'a vraiment pas retenu mon attention)  avait en réalité été Chef de station de la CIA a Riyad! Wow,ca change tout. Le travail de la CIA en direction de ce pays du Golfe Persique attirait l'attention.Sans doute  parce que ce pays est au coeur du Moyen-Orient,que c'est le pays ou est né  Oussama Ben Laden mais aussi le coeur du wahhabisme,cette division du sunnisme qui prétend faire respecter le Coran a la lettre au point d'inviter a tuer les infidèles! 9cc029f420b3e4c4acadc5bf3e60b32c.jpg

    John Brennan.

    Entré a la CIA en 1980,Brennan a rejoint la Direction du renseignement de la CIA en 1981.Ce service,le Directorate of Intelligence (DI) ,chargée d'analyser les informations recues,est beaucoup moins réputé que son homologue,la Direction des Opérations (DO),chargée des opérations clandestines a l'étranger.Néanmoins,Brennan y fera carrière:Il est envoyé a  Djeddah de 1982 a 1984,officiellement comme membre de la section politique de l'ambassade américaine.De 1984 a 1989,en poste a la Direction du renseignement de la CIA,a la Division Moyen-Orient et Asie du Sud. Il est Chef de la section antiterroriste a la Division du Renseignement de la CIA de 1990 a 1992,chargée de l'analyse des informations.En pleine Guerre du Golfe contre l'Irak de Saddam Hussein.C'est alors une période ou l'on craint les attentats commis par les hommes de main de Saddam Hussein sur les territoires étrangers.Ensuite,Brennan occupe un poste de responsabilité a la Division Moyen-Orient et Asie du Sud a la Direction du Renseignement de la CIA, avant d'être Chargé du briefing quotidien de la Maison Blanche en 1994 et 1995.Pas une sinécure,Bill Clinton ayant la réputation de s'être désintéréssé d'une CIA minée par les scandales.C'est apparement au début des années 90 que Brennan a rencontré George Tenet,Président de la commission permanente sur le renseignement du Sénat US de 1988 a 1993 puis Directeur pour les programmes du renseignement au National Sécurity Council de 1993 a 1995.Les deux hommes vont devenir amis,ce qui va encore accélérer la carrière de Brennan a la CIA.Tenet prend le poste de Directeur-adjoint de la CIA en 1995, et prend Brennan avec lui comme assistant éxécutif. Tenet sera nommé Directeur de la CIA en 1997.Apparement,Tenet a compris la délicatesse des relations américano-saoudienne,puisque en 1996 c'est Brennan qu'il envoie diriger la station de Riyad.

    Sans citer le nom,Robert Baer,alors numéro 2 du Groupe Sud a la Division Asie Centrale de la Direction des Opérations de la CIA n'est pas tendre: Critiquant la nomination par David Cohen (Patron de la Direction des Opérations de la CIA de 1995 a 1997) de personnes "qui n'étaient pas compétentes" a la tête des stations de Tel-Aviv ,Nairobi,mais aussi Riyad,il ajoute sur ce dernier que "la seule qualification du chef de station de Riyad avait été d'avoir travaillé comme conseiller de George Tenet au National Sécurity Council".Il est vrai que Brennan n'a jamais travaillé a la Direction des Opérations de la CIA,son envoi a Riyad est ,en quelque sorte,sa première sortie sur le terrain. Mais la station de Riyad est une station assez particulière,ce n'est pas une station "offensive",c'est-a-dire une station agressive dans le recrutement et le traitement d'informateurs d'origine saoudienne.Pour ne pas fâcher l'Arabie Saoudite,fidèle alliée des américains.Quand,par exemple,a la fin des années 70,circula a Washington un rapport très défavorable sur la situation en Arabie Saoudite,la réponse des autorités saoudiennes fut extrêmement claire:En cette année 1978,le chef de station de la CIA dans le Royaume,George Cave,est déclaré "persona non grata" et expulsé. Les relations se compliquent par le manque de coopération de Riyad vis-a-vis de Washington dans la lutte antiterroriste.C'est pourquoi Brennan est envoyé,pour établir des contacts a haut niveau,faire pression pour que les saoudiens coopèrent.Un exemple est donné par James Risen dans son ouvrage "Etat de guerre":Les saoudiens détenaient en 1997 un des principaux conseillers financiers de Oussama Ben Laden,Sayebd Tahib Al-Madani. Malgré les insistances de la CIA auprès des saoudiens,elle ne put avoir accès a ce personnage que après les attentats du 11 septembre 2001..

    739dcbb3691a767376d9c469229c9562.jpgDégâts causés par la voiture piégée le 13.11.1995

    Pourtant,il y a de quoi déclencher l'alerte: Une voiture piégée explose le 13.11.1995 devant un bâtiment de la Garde Nationale Saoudienne a Riyad.Bilan,7 morts dont 5 américains et 60 blessés. 

    Le 25.06.1996,un camion-citerne Mercedes contenant 2200 Kilos d'explosifs  explose devant les Tours Khobar, le bâtiment ou habitent les militaires étrangers,a 9.50 heure locale (GMT +.3,donc 7h50 heure de Paris).Bilan initial: 20 morts et 372 blessés.

     

    1cab50f44015412890909ad79dcc9bab.jpgLes Tours Khobar peu après l'attaque terroriste

     On peut donc craindre que les terroristes ne recommencent.Mais Langley refuse,même après l'attaque de Khobar,que l'antenne de Riyad ne collecte des renseignements sur els extrémistes du Royaume.Pour ne pas se fâcher avec les Princes saoudiens que George Tenet s'efforce de séduire.Néanmoins,la station n'est pas complètement inactive.Dans ses mémoires "At the center of the storm",George Tenet rappele que a l'automne 1999 la CIA décide de harceler les officiers du renseignement extérieur iranien ,le MOIS en poste a l'étranger.Question de déstabiliser le principal soutien du Hezbollah.John Brennan,toujours chef de station a Riyad,est donc chargé de contacter son homologue du MOIS a Riyad.Ce qui donne lieu a une scène hilarante:Interpellant l'iranien,il se présente comme étant de l'ambassade américaine.L'iranien bondit de sa voiture,visiblement paniqué,et clamant que l'iran est un pays de paix.Après ce séjour a Riyad,Tenet prend Brennan comme Durecteur de cabinet, jusque 2001 ,avant d'en faire le Directeur éxécutif adjoint du Directeur Central du Renseignement (DCI George Tenet) le 26.03.2001 (Jusqu'en 2004,le patron de la CIA était automatiquement le patron de l'ensemble de la communauté américaine du renseignement,le Directeur Central du Renseignement,DCI).Le 12.03.2003,Brennan est nommé patron du du tout nouveau TTIC (Terrorist Threat Integration Center ),un service interagences chargé de fournir des informations sur les risques terroristes potentiels pour les Etats-Unis.On peut ,néanmoins,que rester sceptique devant la création de ce nouveau service,qui entraîne un nouvel empilement de structures bureaucratiques dans la lutte antiterroriste..

    Inauguration du quartier général du TTIC en 2005. John Brennan et Georges W.Bush

     

    John O. Brennan President and Chief Executive Officer Mr. Brennan was appointed President and CEO of The Analysis Corporation (TAC) in McLean, VA in November 2005. Prior to joining TAC, Mr. Brennan had a distinguished 25-year career with the Central Intelligence Agency, serving in a variety of senior positions throughout the Intelligence Community. His last assignment was (interim) Director of the National Counterterrorism Center (NCTC). Mr. Brennan was appointed to that position, with the approval of the President, by the Director of Central Intelligence in October 2004. He served as head of the NCTC until August 2005. Mr. Brennan also served as the Director of the Terrorist Threat Integration Center (TTIC) from 12 March 2003 until 6 December 2004. When the NCTC was formally launched in December 2004, all functions and responsibilities of the TTIC were transferred to the NCTC.

    Mr. Brennan began his career as an intelligence officer in 1980 with the Central Intelligence Agency's Directorate of Operations as a Career Trainee. After joining the Directorate of Intelligence in 1981, he served with the Department of State as a political officer at the U.S. Embassy in Jeddah, Saudi Arabia from 1982 to 1984. From 1984 to 1989, he served in a variety of analytic assignments in the Office of Near Eastern and South Asian Analysis in the Directorate of Intelligence. Mr. Brennan was in charge of terrorism analysis in the DCI's Counterterrorist Center between 1990 and 1992, including during Desert Shield and Desert Storm. After a management position in the Office of Near Eastern and South Asian Analysis, Mr. Brennan served as the CIA's daily intelligence briefer at the White House in 1994 and 1995. Mr. Brennan was the Executive Assistant to then-DDCI George Tenet from 1995 to 1996, and he served as Chief of Station in a major Middle East capital from 1996 to 1999. Mr. Brennan served as DCI Tenet's Chief of Staff from 1999 to 2001 and as Deputy Executive Director of the Central Intelligence Agency from March 2001 to March 2003.

    In April 2007, Mr. Brennan was appointed Chairman of the Board of The Intelligence and National Security Alliance (INSA), a not-for-profit professional association of public and private sector leaders of the intelligence and national security communities.

    Mr. Brennan is the recipient of numerous awards and commendations including the National Security Medal, the Distinguished Intelligence Medal, the Distinguished Career Intelligence Medal, the Director of Central Intelligence Director's Medal, and the Defense Intelligence Agency's Director's Award.

    Mr. Brennan earned a BA in Political Science from Fordham University in 1977, including study at the American University of Cairo in 1975 to 1976. He received a MA in Government with a concentration in Middle Eastern Studies from the University of Texas at Austin in 1980.

    Modification de l'article le 26.01.2008 et le 23.04.2008

  • Michaël Sulick's career

    CIA Director Hayden appointed in Friday Michaël Sulick as National Clandestine Service's head.

    Sulick is a seasoned CIA officer.

    His career:

    Entered in the CIA,Directorate of Operations ,in 1980.

    Posted in Japan and Peru (I don't know when,probably in 80's)

    -Deputy station chief in Moscow from 1988 to 1991.Officially first secretary of the political section of the US Embassy in Moscow.

    -Internal Operations chief of the CIA Soviet Division (Internal Operations supervises the work of the Soviet Division inside USSR)

    -In August 1991,Sulick goes to Vilnius,to establish contacts with now power.

    -From 1994 to 1996,Station chief in Moscow,officially counsellor of regional affairs.

    -From 1996 to 1999,CIA Station chief in Warsaw.

    -After the Kosovo War,appointed as Eurasia Division Chief,in 1999.

    -From 2002 to 2004,Counterintelligence center head.

    -From 2004 to November 2004,deputy chief of the Operative Directorate.

    Fired from the CIA after conflict with CIA Director Porter Goss

    -Named as National Clandestine Service Chief in september 2007. 

  • Michaël J.Sulick

     

    Je viens a peine d'apprendre la nouvelle que je me  projette immédiatement dans mes souvenirs,remonte les archives sur le personnage, remémore les informations recues.Le nouveau chef du NCS de la CIA vient d'être nommé.Et ce n'est pas n'importe qui (Cela fait depuis la mi-2004 que je suis sa carrière).Michaël Sulick est un vétéran de la CIA,qui a fait carrière en pleine Guerre froide,principalement contre la Russie,ou il a été chef de station.

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    Michaël J.Sulick

    Michaël J.Sulick est né a New York vers 1949.Il a servi au Vietnam,puis est entré a la CIA en 1980.Il a été en poste au Japon,au Pérou,en Pologne,a des dates non déterminées.Sa biographie devient plus précise quand il se retrouve nommé chef de station adjoint de la station de la CIA a Moscou,poste qu'il occupe de 1988 a 1991 sous la couverture de 1er secrétaire de la section politique de l'ambassade américaine.Parmi les opérations menées par Michaël Sulick a Moscou,notons que il rencontrera personnellement "Tony",en fait l'officier du GRU Vyatcheslav Baranov qui a été recruté en 1989 par la CIA a Dhaka .Revenu de Moscou,"Klettering" (Son pseudo a la CIA) est nommé chef des Internal Opérations (Chargée des opérations en URSS même) a la Division Soviétique de la CIA.Milton Bearden estimera lui-même que "Klettering" compte parmi les meilleurs officiers de sa génération.En aout 1991,suite a la décomposition de l'URSS,après la tentative de putsch manquée menée par des conservateurs,Sulick est envoyé en Lituanie pour établir des contacts avec les autorités officielles ,entre autres avec le Président Landsbergis.Cette histoire est d'alleurs racontée par Sulick lui-même dans un article du Center for study of intelligence de la CIA en date de la mi-2006 (http://www.cia.gov/library/center-for-the-study-of-intelligence/csi-publications/csi-studies/studies/vol50no2/html_files/CIA_Lithuania_1.htm).  Puis Sulick est de nouveau nommé a Moscou,suite a l'expulsion du chef de station,James L.Morris.Rolf Mowatt-Larssen,un officier qui fera aussi carrière au sein de la CIA,est nommé acting chief of station le temps que le remplacant arrive.C'est Sulick qui débarque,en 1994 comme chef de station a Moscou.Officiellement,il est conseiller aux affaires régionales de l'ambassade américaine.Il occupera le poste jusque 1996,puis est nommé chef de la station de Varsovie,avant de retourner a Langley en 1999 et d'enchaîner les postes d'importance .Nommé chef de la Division Eurasie de la Direction des Opérations de la CIA il dirigera donc les opérations de la CIA juste après la Guerre du Kosovo. Selon une biographie,Sulick recentrera le travail de la CIA dans les Balkans et en Asie Centrale dans la lutte antiterroriste suite aux attentats du 11 septembre.En 2002 Sulick est nommé chef du Counterintelligence center de la CIA,le service chargé d'empêcher les fuites d'informations vers les services secrets étrangers,aussi bien ennemis que alliés.Puis en 2004 Sulick est nommé n°2 de la Direction des Opérations de la CIA. (Plus tard remodelée et rebaptisée  National Clandestine Service),jusqu'a un conflit avec Porter Goss.Michaël Sulick quitte alors la CIA en mars 2005.Suite a la démission de Porter Goss de la Direction de la CIA et son remplacement par Michaël Hayden,Stephen Kappes a été nommé°2 de la CIA.Michaël Sulick est lui aussi repris,il doit prendre ses fonctions le 30.09.2007 en remplacement de José Rodriguez.